Observations tendant à prouver l'utilité du nitrate d'argent dans quelques maladies des membranes muqueuses : recueillies à l'hôpital civil et militaire de Marseille : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 août 1837 / par Jn-Jh Lachaume.

  • Lachaume, Jean Joseph.
Date:
1837
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Credit: Observations tendant à prouver l'utilité du nitrate d'argent dans quelques maladies des membranes muqueuses : recueillies à l'hôpital civil et militaire de Marseille : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 août 1837 / par Jn-Jh Lachaume. Source: Wellcome Collection.

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    laJe éprouve du malaise, des nausées ; le pouls est accéléré, la peau est chaude. Le jour de son arrivée, dièle, saignée de douze onces, cautérisa- tion de l'arrière-bouche, eau gommée, potion opiacée. Le lendemain, 7, nouvelle cautérisation, deux pédiluves sinapisés, soupe au lait, potion gommée, eau de gomme. Le 8, l’inflammation a un peu diminué; néanmoins le malade a toujours de la peine à parler. Deux cautérisations, une le matin, l’au- tre le soir ; pour le reste,, même prescription que la veille. Le 9, l’amélioration fait des progrès. Même ordonnance. Le 10, nouvelle et dernière cautérisation; le malade est guéri. CINQUIÈME OBSERVATION. Dardié (Jean-Paul), soldat au 4““ ligne, entre à l’hôpital lé 7 Avril, et se couche au n* 48 des militaires fiévreux. Observé le même jour, il accuse une douleur dans le cou qui l’em- pêche de tourner la tête , une grande chaleur dans la gorge, qui est très-enflammée, et des souffrances très-vives quand il veut avaler ; il a de plus céphalalgie. Nous remarquons la chaleur de la peau et l’accélération du pouls. Prescription : cautérisatioq de l’arrière-bouche, quatre pilules con- tenant chacune un quart de grain de nitrate d’argent, eau gommée, potion opiacée, diète. Le 8, même ordonnance ; il y a un peu de mieux. Le 9 , le- malade se trouve tout-à-fait bien : plus de chaleur à la peau, pouls normal. Quart malin et soir. Le 10 , guérison complète, trois quarts sortant. Des faits pareils doivent encourager les praticiens timides, et les dé- cider à employer un médicament dont les effets ont paru pendant long-temps si redoutables : on voit, au contraire, qu’il agit à la ma- nière des remèdes les plus utiles. Quel autre que lui aurait pu amener ces cures si promptes, si complètes, si bien liées à l’emploi du mé- dicament, cures qui, malgré notre attente, nous surprirent beaucoup,