Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 août 1838 / par Yves-Célestin Schweitzer.

  • Schweitzer, Yves Célestin.
Date:
1838
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 août 1838 / par Yves-Célestin Schweitzer. Source: Wellcome Collection.

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    ( >7 ) rendre compte auparavant; avec quelle e'videncc ils se révèlent !... . » On croirait d’apres cela que le mot sympathie est bien compris , bien arreté, et qu’il donne une idée bien claire des symptômes morbides; écoutez : « Sous la dénomination de sympathie, écrit M. Jourdan {I)e la non-existencc du virus vénérien'), on n’entend point expliquer tous les phénomènes, ce qui est impossible, mais seulement employer un terme qui exprime l’enchaînement et la coordination ^des faits qui nous les représentent aussitôt à l’esprit, tels qu’ils s’offrent dans la nature , sans rien préjuger d’ailleurs sur la cause prochaine à laquelle il ne nous est pas permis de nous élever.» Aussi, ce qui tout-a-l’heure s’expliquait très-bien et se révélait avec la plus grande évidence a M. Devergie, est non seulement impossible à expliquer totalement pour M. Jourdan , mais il n’est pas permis à ce dernier de s’élever à la cause prochaine ! Les partisans de la théorie virulente avouent que , par le mot virus, ils désignent la cause inconnue des phénomènes syphilitiques ; M. Jourdan et son école avancent que, par le mot sympathie, ils ex- priment les mêmes phénomènes dont la cause leur est cachée ! Sentez- vous la différence? La sympathie est loin d’être la même chose que le virus ; toutefois, la sympathie, pas plus que le virus, ne peut faire con- naître la cause première et véritable; ainsi, pour désigner la cause de la syphilis je l’appelle virus, sans rien préjuger sur la nature physique, chimique ou vitale. Mais le mot virus vous choque, et vous préférez ne pas désigner la cause prochaine à laquelle il ne vous est pas permis de vous élever; cependant, pour en faire connaître les phénomènes , vous avez recours au mot sympathie! Je crois que si nous discutons sur un terme, nous sommes parfaitement d’accord sur le fond , quoi- que tous deux nous admettions une cause prochaine à la nature de laquelle il ne nous est pas permis de nous élever. Mais si par sym- pathie, vous entendez avec M. Devergie ( iom. 1 pag. 64), la propa- gation de l’irritation; je vous répondrai avec M. Cullerier neveu {Archw. général, deméd., novembre 1826 ):« L’affection secondaire ne se développe point en raison de la primitive , elle ne se manifeste 3