Torsion du grand épiploon : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1908 / par Joseph Foussenq.

Foussenq, Joseph, 1884-

Date:: 1908

Credit: Torsion du grand épiploon : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1908 / par Joseph Foussenq. Source: Wellcome Collection.

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$Tumeur ovalaire <1(‘ la ré^Gou scrolale douloureuse. l)ias<noslie ; Kjuploïle. Kélotomie. Torsion en un point, (iuérison. XXXVI1. — XoBLli Une femme <le 24 ans, fui prise une nuit dans la région épigas- trique de douleurs atroces avec nausées et vomissements. Depuis deux ans elle avait de temps en timips des douleurs de ce genie, mais ([ui n'avaient jamais encore présenti'pareille intensitt^. Les antécédents de la malade étaient nuis, saut une inleclion hlen- norragique datant de deux aus et demi. Ouand le médecin la \it le lendemain de sa dernière crise, elle avait une temperatuie de .L /, un [lOuls hattantà t)l), et la langue un peu chargée; les vomissements de la nuit avaient cessé. La patiente était couchée sur le dos, les cuisses légèrement lléchies ; l’abdomen était sensible, surtout à droite, et la compression du point de Marc Ifurney réveillait une vive douleur qui se répercutait jusqu’à l’estomac. Il existait un peu de météorisme : toutefois le .son tympanique abdominal faisait place à une légère matité dans une zone mal limitée, jilacée à droite, au- dessous de l’ombilic. D’ailleurs la rigidité musculaire et un léger embonpoint rendaient le pal})er dilücile. La malade avait eu une selle la veille. On porta le diagnostic d’appendicite, mais, les symptômes s’étant un peu amendés, cette femme relusa de se laisser operer. Six jours après cep('udant les douleurs reparurc'iit, accompagnées d’un frisson et d’une élévation de température à 38°3, on seidait alors une masse distincte située à mi-chemin entre l’épine iliaipie antéro-supérieure et l’ombilic. L’opération fut cette fois acce[)tée et on lit la laparoto- mie. Kntre le fascia transversalis et le péritoine on li-ouva tout d’abord un léger exsudât ; puis, la séreuse ayant été otiverte, on vit une masse de couleur foncée, presque noire, longue de cinq centi- mètres, large de douze et tlemi, entourée d’adhérences i-écentes. Après la dissociation de ces adhérences, qui s’accompagna d’une hémorragie assez abondante, on reconnut que cette masse iioirAlre était le grand épiploon (pii, lixé par son extrémité inférieure au pavillon de la trompe, formait une bride autour de hupielle il s’était (‘iiroulé à tel point ([ue .sa circulation était interrompue ; il est pi-o- bable (praliandonné à elh'-méme, la lésion aurait abouti à la néci'ose$