Contribution à l'étude de la kinésithérapie gynécologique : traitement des maladies des femmes par le massage et la gymnastique (méthode de Thure Brandt) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 2 décembre 1905 / par Esther Gintzberg.

  • Gintzberg, Esther.
Date:
1905
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Credit: Contribution à l'étude de la kinésithérapie gynécologique : traitement des maladies des femmes par le massage et la gymnastique (méthode de Thure Brandt) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 2 décembre 1905 / par Esther Gintzberg. Source: Wellcome Collection.

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    impossible de nier que souvent un grand nombre d’entre elles restent des amputées, privées des organes à fonctions essentielles. Sans parler des cas où ce résultat est la condition sine quâ non pour sauvegarder la santé et la vie de la malade, il nous semble qu’à côté il y en a bien d’autres, où un trai- tement non opératoire, quoique bien plus long, peut amélio- rer ou même donner la guérison avec conservation des. organes, et sans les dangers toujours existants de l’interven- tion chirurgicale. Et dans des cas semblables, où l’interven- tion chirurgicale n’est ni urgente, ni indiquée absolument, l’hésitation entre les deux moyens à choisir nous parait, non pas une faiblesse, mais une obligation. Et c’est pour- quoi l’étude approfondie de chaque moyen non opératoire, applicable au traitement des maladies des femmes, nous parait indispensable. Cette étude s’impose d’autant plus, que l’observation a montré des cas qui, rebelles à une intervention chirurgicale, cèdent très bien à des moyens non opératoires. C’est que les affections gynécologiques peuvent présenter, avec la même allure clinique, une étiologie toute différente. Et, dans ces dernières années, on a vu justement une tendance à élargir les cadres de l’étiologie des affections gynécologiques, et à mettre, à côté du grand groupe des affections infectieuses, un autre groupe d'affections non infectieuses. Mais alors, des indications étiologiques, toutes différentes, apparaissent, et il devient d’une nécessité urgente de leur opposer différentes médications. C’est encore un argument pour lequel le gynécologue n’est pas en droit de rejeter ces diverses méthodes de traitement des maladies des femmes sans une élude préalable, même si ces méthodes ne sont pas du ressort de la chirurgie.