Du choléra-morbus épidémique / par Auguste Millet.

  • Millet, Auguste.
Date:
1851
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Credit: Du choléra-morbus épidémique / par Auguste Millet. Source: Wellcome Collection.

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    indisposition : en un mot, le choléra n'existe plus. » Camphre. — Le camphre n'a jamais été admi- nistré seul, mais il a été souvent associé soit à l'élher, soit à l'opium. A tous les médicaments, M. Worms ne manque jamais d'ajouter le camphre à la dose de 25 à 30 centigrammes, parce que les anciens ont recom- mandé de ne jamais omettre ce médicament dans les maladies de nature pestilentielle. Ail. — L'emploi thérapeutique de l'ail n'est pas une conquête moderne, il est aussi vieux que la médecine. Si depuis il est déchu de son rang su- prême, s'il est passé du salon à l'office, il n'en est pas moins resté, selon l'expression d'Arnaud de Villeneuve, la thériaque du paysan. C'est à cet aUment sain, essentiellement excitant, qu'il doit son appétit, sa santé et peut-être sa faculté prolifique. Assurément, dit M. A. Michel d'Avignon, ce n'est pas par amour d'innovation que nous exhu- mons de l'oubli un médicament aussi prosaïque que l'ail, mais parce que, en vérité, nous lui avons reconnu des propriétés que nul remède ne possède à un plus haut degré que lui. C'est ainsi que dans plusieurs affections adynamiques, léthargiques, dans la paralysie, l'atrophie des membres, divers cas cacocliymiques et comateux, il relève les forces contractiles, met en jeu la circulation et excite cette fièvre salutaire qui est souvent le sùr garant