Mémoire sur la rétention d'urine chez le foetus par suite d'imperforation des canaux excréteurs / par M. le dr Duparcque.

  • Duparcque, F. (Frédéric), 1788-1879.
Date:
1860
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Credit: Mémoire sur la rétention d'urine chez le foetus par suite d'imperforation des canaux excréteurs / par M. le dr Duparcque. Source: Wellcome Collection.

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    la sonde exploratrice par une sonde à dard, que l'on ferait agir dans la direction du canal ; puis, la voie étant ouverte, on l’entretiendrait, à l’aide de bougies ou desondes, en tissu élastique et de volume gradué. Si l’occlusion de l’urètre était telle qu’il ne fût pas possible de rétablir la continuité de ce canal, il resterait encore la ressource de fournir une voie artificielle d’écoulement des urines, soit en entretenant l’ouverture qui aurait été faite pendant le travail, ou, dans le cas contraire, en en établissant une, soit sur la ligne blanche, au-dessus du pubis, ou mieux encore à travers le rectum, comme on l’a déjà proposé. Mais n’y aurait-il pas plus d’avantages et moins d’inconvé- nients à ouvrir cette voie artificielle à travers le périnée. Le peu d’épaisseur de cette région chez le nouveau-né rendrait cette méthode facile ; elle offrirait l’avantage, en cas que l’obstacle au cours normal des urines se trouvât plus ou moins en-deçà du col de la vessie, de permettre à l’excrétion d’avoir lieu périodiquement et volontairement. Je ferai une dernière remarque sur les occlusions congé- niales des voies d’excrétion de l’urine Ce vice de confor- mation paraît plus spécialement affecter les garçons. Les observations de Billard ont pour sujet des enfants mâles ; la nôtre a aussi été fournie par un fœtus du sexe masculin. C’est aussi plus particulièrement chez des enfants mâles que l’on observe les impevforations de l’anus et du rectum. J’ai vu, dans ma longue pratique, six nouveau-nés affectés de ces derniers vices de conformation ; tous six étaient des garçons. Voilà donc bien un cas de rétention d’urine chez le foetus, provenant d’un obstacle à son excrétion, l’imperforation de l’orifice vésical de l’urètre. Mais ici l’accumulation progres- sive du liquide ne s’était pas bornée à la vessie, comme dans l’observation de M. Depaul, et dans un autre fait que nous