Du chancre produit par la contagion des accidents secondaires de la syphilis : suivi d'une nouvelle étude sur les moyens préservatifs des maladies vénériennes : nouvelle doctrine syphilographique / par Edmond Langlebert.

Langlebert, J., 1820-

Date:: 1861

Credit: Du chancre produit par la contagion des accidents secondaires de la syphilis : suivi d'une nouvelle étude sur les moyens préservatifs des maladies vénériennes : nouvelle doctrine syphilographique / par Edmond Langlebert. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Francis A. Countway Library of Medicine, through the Medical Heritage Library. The original may be consulted at the Francis A. Countway Library of Medicine, Harvard Medical School.

124/152 (page 112)

$Mais, liialgré le succès de ces expériences, ce n'est l)as là, ir en déplaise à notre confrère lyonnais, ce qu'on peut appeler un liquide préservatif. Il est trop irritant et demande trop de temps pour agir. — Imaginez un galant homme, après un coït suspect, s'enveloppaut toute la verge, le pubis et la moitié antérieure du scrotum, en un mot, toutes les parties qui peuvent avoir été contaminées, avec une couche épaisse de charpie, ou avec un linge en plusieurs doubles forte- ment imbibé d'une telle préparation ! Et dans cette triste situation, attendant une heure, immobile, pour ne pas déranger le pansement ! Certes, si galant qu'on le suppose, je doute fort que notre homme retourne jamais auprès du beau sexe avec la perspective de renouveler une semblable expérience. La première d'ailleurs aura suffi pour le mettre hors d'état de recommencer de sitôt. — Ajoutons que ce liquide, fût-il susceptible d'une application réelle, aurait encore le grave inconvénient de tacher horriblement le linge, et de laisser ainsi sur les vêtements des marques dont on serait peu flatté, en général, de faire connaître l'origine (1). (1) Un honorable pharmacien de Lyon, M. Burin du Buisson, a récem- ment proposé, dans une brochure répandue à un grand nombre d'exem- plaires, de modifier de iu manière suivante le liquide de M. Rodet : Eau pure. 24 grammes. Perchlorure de fer liquide à 30° 12 — Acide citrique 4 — Celle préparation n'est guère moins irritante que l'autre, et nous ne \oyons pas eu quoi elle lui serait préférable. l\ est vrai que l'auteur,$