De l'intervention chirurgicale dans les petites tumeurs de l'ovaire et de l'utérus / [J. Péan?].

  • Péan, J.
Date:
[1886?]
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Credit: De l'intervention chirurgicale dans les petites tumeurs de l'ovaire et de l'utérus / [J. Péan?]. Source: Wellcome Collection.

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    Comme on le voit, la méthode de Freund diffère de la j nôtre par le soin qu’il met à faire sortir du côté du vagin les fils qui lui ont servi à lier les ligaments larges, tandis que nous nous contentons de les attirer à l’angle inférieur de la plaie, lorsque cela est possible, de les couper au ras et de les abandonner dans la cavité abdominale toutes les fois que la [surface de section du péritoine est trop courte. D’ailleurs [la traction que Freund exerce sur les fils ne nous paraît Ipas sans danger. 11 est à craindre que, même en serrant ■ fortement les nœuds, les anses ne viennent à glisser au [moment où l’on tire sur 1 extrémité libre des fils. Ces dei- jniers forment également à la partie supérieure du vagin un ■paquet de corps étrangers qui nous paraissent prédisposer au ■phlegmon du bassin ou à la péritonite septique ; mais ce qui rend difficile la comparaison du procédé de Freund avec le ■nôtre, c’est qu’il ne l’a guère appliqué qu au cancer épithélial Ije l’utérus dans lequel le col était ramolli et friable, tandis que jjious n’avons jamais appliqué le nôtre dans ces sortes de cas |q que nous l’avons toujours réservé pour les tumeurs qui, en oulevant l’utérus, allongeaient assez la partie supérieure du agin pour que nous puissions placer au-dessous de lui des ligatures sans craindre de blesser les uretères, la vessie ou b rectum. Voyons maintenant en quoi diffère notre procédé dhvs- të recto mie vaginale de celui décrit par d autres chirurgiens Méthode vaginale. — Coudereau, en 18/6, dansla Tribune yêdicale, avait décrit un procédé essayé par lui sur le cadavie. Il recommande, pour éviter de blesser la vessie pendant [opération, de dilater auparavant l’urèthre d une façon sulfi- Lnte pour qu’on puisse introduire le doigt dans la vessie Jurant la manœuvre opératoire. Pour abaisser le col de 1 uté- Jjs, il se sert d’un instrument qu il appelle endoceps et qui 3 compose de deux branches articulées en X. Loisque 1 uté- is est détaché, il jette au-dessus un anse métallique dont I passe les fils dans un serre-nœud de Maisonneuve, de façon ■ constituer une sorte de pédicule compose des ligaments bo¬ ls et du péritoine. 11 traverse ce pédicule avec une broche ii