Memoires pour l'histoire naturelle de la province de Languedoc : divisés en trois parties. Ornés de figures, et de cartes en taille-douce / [Jean Astruc].

Astruc, Jean, 1684-1766.

Date:: 1737

Credit: Memoires pour l'histoire naturelle de la province de Languedoc : divisés en trois parties. Ornés de figures, et de cartes en taille-douce / [Jean Astruc]. Source: Wellcome Collection.

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$Lion, après avoir parcouru une efpa- ced’environ deux mille ftades,c’eft- à-dire 61. lieues Le pais montagneux des Salyens lè détourne un peu plus vers le Septentrion du côté du Couchant en s’éloignant de la mer. Pour la Côte elle avance vers le Couchant, &à cent ftades,c’eft-à-dire 3 lieues-g- de la Ville de Marfeille , vers un promontoire allez conlîderable de qui eft près de quelques carrières, elle commence à s’enfoncer , de à former de-là julqu’au Promontoire des Pyrénées appelle sîphrodifwn, le Golfe Gaulois , qu’on appelle aufii Golfe de Marfeille. Ce Gol¬ fe eft double de feparé en deux Golfes plus petits par le Mont Sigms qui' eft vers le milieu de Ion contour, de par l’Hle de Breton qui eft auprès. Le p us grand de ces deux Golfes porte en particu¬ lier le nom de Golfe Gaulois > & c’cft dans celui-là que le Rhône le dé¬ charge. Le plus petit eft du côté de Narbonne jufqu’aux Pyrénées. Narbonne eft bâti fur lesembou- chûres de l’Aude,& fur le LacNar- bonnois. C’eft le Port le plus mar¬ chand de cette Côte. Il y a près du Rhône une autre Ville confidérable, qui eft auftï un Port allez marchand, appellée Arles. La diftanee de ces deux Ports entr’eux, de la diftanee, de chacun de ces ports au Promon¬ toire qui eft defoncôté ,c’eft-à dire de Narbonne au Promontoire Aphro- difien , de d’Arles à celui de Marleil- le , eft à peu-ptès la même. On trouve des deux cotez de Nar¬ bonne différentes rivières , dont les unes viennent du Mont Cemmenus , & les autres des Pyrénées, & qui ont fur leurs bords des Villes où l’on peut remonter avec des petits ba- Part. I. Chip. Il lt C'a , 7r?\Hjtov Aisyd hvh j «srgp'î Al%Ç iKTd-d-éV Ç’StJ'lXÇ. ....... AJActà' HTÉTCàV SaÂuwr °PW|W Tfpoç CtpfCTCV «7ro T»C iT7répa.( KXtvei fxahXov , t«ç d'zAcérTnç * tpiç-arai KctTst fzntpov, ji wapa- Aia crap<* riiv tr7répotv Trepivéuer yu- K[ov cT' à.7T0 TÎ)C 71 oàs&!ç rcoy M u.<r<rar Aiunuv w-pcêÀi3-S(ra otov sx-utov ç-a- (Pmi tTr'i ootpctv êu/ze}é-9-» 77Xn<riov KetTOfJltoV Tivûv 3 eVTlvd-tV «p^ê'Ial *-o\7TH&at } <votetv TOV raAan- K0l> H0A7TOV Trpoi to A’çpocfSer/ov } t# tjîç IIwf»V#ç ccKpcr KxxZcn S’cIuto >(cq Mxa-e-uAlUTiKOV îç-t s/1’® xoArroç J itàHç cv yTj( aüTjj qptpijpzçt,' J il j KoXnaç a.<ÇopiÇov tnKetrau to 2/- yiovopoi)7rpoo-Actfrov y&i toi eà«o-_ *Va vmov 7rhVJlov Upu^vw. tmv Sé.ÔAvw ; ^ JU./Ç,, Umi r a. dç S, Ta/ TO TH P oS'CLVK ç-ûfAX 0 cT’ SÀaT- tw ô xara NapCapct tç-/, /Jiy^p 1 nu- p»vn(. H fJèV iSV ÔTèpKeiTUi TMP Tü AVaJCoç hifioA^v } ^ T£ç TilÇ ITtcPcÇ y fJîyt* ç~ov if/.'sropeiov * Tau m' pr&poç S't t« P'ocTaiw «woA/ç èg-/ K-ctî péf;»' 1# yuutpûv , A’ûfÀara/ isov cfè A,>e/ Ta (fZTrôpia. tout*. , «AAnAwv té Kai TUV ètpujui etKpav» il fj.ii 'SapÇwi tu A’çpodWa j t« cT’A’pfÀaTa/ t»ç Mao-ffaA/as* E^aTép&j^cV cTe t«ç Ka’p^Swvoç «ÀAo/ 7roTctfjdi ptt<nv , oî fitv ht TUV Kc/JfJilü>V bpuv j cfcP êX- THÇ / */ ) 4 ' * / nt/p«!WÇ ToAe/ç «pc8yTfcÇ s,ç a,/a 77Ayç y <5T0ÀVÇ UIKfOlÇ 7TÀ0/0/Ç* B 1] •$