Contribution à l'étude des kystes gaertnériens du col utérin : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 21 juillet 1902 / par E. Montamat.

  • Montamat, E.
Date:
1902
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Credit: Contribution à l'étude des kystes gaertnériens du col utérin : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 21 juillet 1902 / par E. Montamat. Source: Wellcome Collection.

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    s’accompagnent d’une notable augmentation de volume du museau de tanche; ou bien à un petit fibrome enchâssé dans 1 une dos lèvres du col. On peut bien dire que la cervicite pro- voquera des pertes blanches plus abondantes, que le petit fibrome du col s’accompagnera plutôt d’hémorragie ; mais tout cela est peu théorique, car la présence d’un kyste dans l’une des lèvres du col peut se traduire par l’un et l’autre de ces symptômes, et en réalité ce n’est guère qu’après avoir fait I amputation du col, le schrseder ou toute autre intervention, que l’on pourra préciser la nature du mal. Encore aura-t-on besoin, dans la plupart des cas, de recourir au microscope. Les formations polypeuses qui prennent pédicule sur un point quelconque de la surface du col ne peuvent-elles pas arrêter un instant le diagnostic ? Il est quelquefois malaisé d’établir si elles sont de nature kystique ou non. Le polype fibreux est ordinairement plus hémorragique que le polype muqueux, glaudulaire ou kystique et que le kyste de Gært- ner pédiculisé. Mais ce ne sont pas là des caractères absolus. On a vu, dans l’observation de Baraban et Vautrin, que le polype du col, s’accompagnant d’écoulement hémorragique et sanieux, devait être considéré comme une formation prove- nant des canaux de WolfT ou peut-être de .Millier. Si les kystes embryonnaires pédiculisôsétaient fréquents, beaucoup seraient confondus avec des polypes muqueux ou fibreux du col. Il est encore assez difficile de préciser l’origine cervicale d’un kyste, qui, après s’être dégagé de la musculature du col, évolue dans le tissu cellulaire qui entoure le conduit vaginal. II est probable que l’on songera plutôt â un kyste du vagin ayant pris naissance à la partie supérieure de ce conduit, et ici l’examen histologique sera d’un faible secours, puisque l’identité d’origine des deux formations a pour conséquence la similitude de la structure histologique. Cependant il faudra rechercher attentivement si la tumeur rénitente ne paraît pas