Contribution à l'étude des kystes gaertnériens du col utérin : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 21 juillet 1902 / par E. Montamat.

  • Montamat, E.
Date:
1902
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Credit: Contribution à l'étude des kystes gaertnériens du col utérin : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 21 juillet 1902 / par E. Montamat. Source: Wellcome Collection.

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    IG — large et reçoit l’extrémité inférieure de l’utérus qui s’épaissit encore au niveau de l’insertion du vagin et forme une saillie par accroissement en bas et sur la périphérie : cette saillie est museau de tanche. Avant même que s’opèrent ces modifications, vers le troi- sième mois, les ovaires ont efiectué leur descente. Le liga- ment inguinal du corps de Wolff qui donnera le ligament rond et le ligament tubo-ovarien a eu probablement un rôle de direction dans cette descente, et la glande génitale arrive ainsi dans le petit bassin dans le courant du neuvième mois. Mais que devient le corps de Wolf? Il subit des modifica- tions qui nous intéressent particulièrement. On peut distin- guer au corps de Wolff trois parties : une portion antérieure ou génitale, une partie postérieure ou urinaire et un canal (canal de Wolff). Ces parties ont des destinées différentes chez l’homme et chez la femme. Chez l’homme, la portion antérieure donne naissance au reLe tcstis et à la tête de Pépididyme; la partie postérieure devient le paradidyme ou corps de Giraldès, tandis que le canal de Wolff est l’origine du canal de Pépididyme et du canal déférent. Chez la femme, la régression du corps de Wolff est beau- coup plus complète, puisqu’on n’en trouve que des débris. La partie antérieure constitue le corps de Rosenmüller (épova- rium de His, époophoren de Waldeyer). C’est un organe sans fonction situé dans l’aileron supérieur du ligament large, entre la trompe et l’ovaire. Il comprend un canal longitudi- nal, reste de l’extrémité supérieure du canal de Wolff auquel aboutissent dix à quinze canalicules transversaux. Ces canaux qui, à la longue, peuvent se pelotonner, sont droits à l’origine et pénètrent dans la substance même de l’ovaire pour consti- tuer des « cordons médulaires » qui, chez certains animaux