Le délire critique de la pneumonie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1907 / par Mlle Kolomiytseff.

  • Kolomiytseff, Mlle, 1873-
Date:
1907
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Le délire critique de la pneumonie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1907 / par Mlle Kolomiytseff. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    8/50 (page 8)
    s que de la période initiale (Geoffroy, Thèse de Montpellier A côté de ce délire initial, on observe bien plus couram- ment encore le délire infectieux, fonction évidente de l’in- toxication pneumococcique et évoluant parallèlement à la courbe 'thermique. Cntin, il n’est pas non plus rare d’observer des délires lorsque la maladie est véritablement terminée et qui sont vraisemblalement causés par un affaiblissement général de l’organisme et de la cellule nerveuse en particulier. Ce sont les délires de la convalescence. Mais si ce délire lébrile et celui de la convalescence sont connus de tous, il nous semble utile d’insister sur une forme particulière dont les classiques parlent peu. C’est le délire qui apparaît au moment de la c/‘ise. Jusqu’à ces derniers temps beaucoup de cliniciens l’avaient observé sans attirer l’attention sur lui, ni mettre en relief ses caractéristiques cliniques et pathogénique^. Boulay et Netter (Traité de Médecine) en disent quelques mots sans le séparer des autres délires et l'attribuent à l’anémie cérébrale. Jaccoud, dans ses cliniques de la Pitié, en rapporte aussi des observations et en fait un délire d’intuition. En 1895, Grasset et Vires consacrent au délire transi- toire de la crise dans la pneumonie dans le Montpellier médical un court article dans lequel ils rapportent une observation intéressante et en discutent la pathogénie. Vient ensuite en 1898 la thèse de Fontaine qui publie trois observations intéressantes de délire de la crise — ou délire précritique, comme il l'appelle.— Mais cet au- teur, nous semble-t-il, n’attache pas assez d’importance au moment d’apparition du délire. 11 se borne à faire de ce dernier un résultat d’intoxication par les toxines pneu-