Double tumeur papillaire primitive des trompes de fallope / par M. Danel.

  • Danel, M.
Date:
1907
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Credit: Double tumeur papillaire primitive des trompes de fallope / par M. Danel. Source: Wellcome Collection.

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    La trompe gauche a le diamètre d’un index d’adulte. L’épais- seur moyenne de ses parois est de 1 millimètre. Les caractères des végétations et de la cavité qui les renfermait sont sensible- ment les mêmes qu’à droite. La trompe est moniliforme et son tiers externe, plus distendu et à paroi par conséquent plus mince, est replié sur la portion interne de l’oviducte, de manière à être couché sur cette dernière portion. On trouve adhérent à la trompe un fragment d’ovaire non végétant. Élude histologique. — Après inclusion à la celloïdine, nous avons pratiqué des coupes d’abord sur un fragment de paroi végétante, choisi dans la partie externe de la trompe droite. Les préparations ont été colorées, les unes à l’hématoxyline iodée de Hauser, les autres à l’hématoxyline au fer et au picro- carmin. Au microscope, et en partant de la coque salpingienne, on constate les détails suivants : La paroi tubaire proprement dite ' est réduite à l’ctat d’une mince bande connective serrée, dans l’épaisseur de laquelle on distingue encore* nettement, et sans qu’il soit besoin de réactifs spéciaux, de petits faisceaux de fibres lisses, dont les noyaux en bâtonnets sont bien visibles. Ces éléments connectifs et musculaires constituent à eux seuls la presque totalité des tissus de la coque. Il y a peu de vaisseaux, peu ou pas de traînées embryonnaires. Pas d’infiltration épithé- liale. Le fragment choisi pour l’examen histologique ayant été pris dans un point où les végétations néoplasiques paraissaient et étaient en réalité adhérentes à la paroi, on peut étudier sur les préparations le mode de développement de ces végétations elles-mêmes. On voit que, sur une étendue très petite de la paroi tubaire, prennent naissance des prolongements papillaires, dont l’ensemble va former le pédicule étroit d’une masse relati- vement énorme de végétations. Quel que soit le point où l’on étudie le revêtement épithélial de ces végétations, on constate qu’il présente partout, à peu de chose près, les mômes caractères. En partant de la bande conjonctivo-musculeuse qui représente la paroi de la trompe amincie et atrophiée, on trouve, insérée sur cette bande, mais en partie disparue, une palissade formée d’une seule couche de cellules cylindriques basses, régulières et