Des lésions traumatiques du foie : thèse présentée au concours pour l'agrégation (section de chirurgie et d'accouchement) et soutenue à la Faculté de médecine de Paris / par M. Roustan.

  • Roustan, Félix Marie Gabriel.
Date:
1875
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Des lésions traumatiques du foie : thèse présentée au concours pour l'agrégation (section de chirurgie et d'accouchement) et soutenue à la Faculté de médecine de Paris / par M. Roustan. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    46/130 (page 44)
    dans une cliute sur le côté droit du corps le l'oie se déplace très- peu ; tandis qu’il se meut en nrasse vers le côté gauche et tiraille le ligament, dans une chnte sur ce côté. Les lésions sont beau- coup plus fréquentes dans le lobe droit, parce qu’il est, à cause de son volume, plus exposé aux lésions directes, parce qu’à cause de son poids il se contusionne souvent secondairement, parce qu’enfm tous les faits de redressement, de courbure ou de ■simple ébranlement donnent des lésions en ce point. Les chocs directs amènent surtont des lésions locales au point frappé; ce[iei]dant à mesure que le corps contondant est plus volumi- neux les faits se rapprochent de ceux par pression, et il arrive un moment où l’on ne sait plus au juste dans quel groupe hiiro rentrer chaque cas, d’autant plus que l'ébranlement vient à son tour compliquer les résultats. Les vraies contusions se trou- veront à la périphérie de l’organe hépatique, au niveau de la colonne vertébrale, des côtes ou du point sur lequel a porté la violence extérieure ; tous les degrés sont possibles, depuis la simple ecchymose jusqu’au broiement complet. L’ecchymose hépatique s’accompagne toujours de déchirure du tissu du foie, ce qui vient de ce que la résistance de ce tissu est moins grande que celle des vaisseaux. Si la contusion est plus considérable, la capsule éclate dans tous les sens, et le tissu hépatique est plus ou moins mâché ; la lésion a alors la forme étoilée caractéristique de ce genre de lésions. Au niveau du foyer tout ne se mortifiera pas, la plaie aura besoin seulement de se nettoyer, de combler ses vides, d’éliminer ses parties trop saillantes. Dans le troisième degré tout reste broyé au niveau du choc, la forme étoilée existe moins que dans le cas précédent, les parties contuses seront chassées, laissant derrière elles une cavité plus ou moins grande qui ne sera jamais comblée tout à fait par la cicatrice. Il est probable que l’hémorrhagie est moins à craindre dans ces faits. Cependant je dois avouer que les preuves en main on ne peut rien affirmer. Nous avons dit, au chapitre de l’étiologie, que la pression.