Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 3 février 1840 / par P.-J.-C.-Alexandre Granier.

  • Granier, P.J.C. Alexandre.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 3 février 1840 / par P.-J.-C.-Alexandre Granier. Source: Wellcome Collection.

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    ( Î8 ; embrasser tous, soit dans leur étude, leur description ou leur traitement. Jj’homme de l’art, pour faciliter son travail, se crée une méthode , groupe les faits analogues, en forme des associations partielles, dont le lien est formé par les rapports des caractères généraux des individualités rappro- chées : de-là les grandes divisions de la pathologie en classes, ordres, genres, espèces et variétés. En général, on reconnaît en pathologie trois grandes classes de lésions : lésions physiques, organiques et vitales, dont la clef se trouve dans la cause productrice. Ces trois grandes classes comportent une série de sub- divisions dont nous devons parler. Les lésions physiques dépendent de causes violentes ou de causes in- connues dans leur manière d’agir, mais dont les effets portent sur la structure physique des parties qui sont le siège de l’altération. Les lésions physiques dépendant d’une cause violente sont accidentelles , et se rangent suivant qu’il s’agit de contusions, piqûres, divisions, plaies contuses. Toutes les individualités traumatiques peuvent se ranger dans ces grandes coupes, et elles nous offriront bientôt d’autres points de contact dans les considérations thérapeutiques que nous rechercherons. Les lésions organiques forment une classe importante, dans laquelle les genres sont les plus multipliés. Là se trouvent les inflammations , les scrophules, les maladies syphilitiques , les maladies aiguës et les maladies chroniques , les lésions affectives si graves qui se traduisent par des pro- ductions morbides désignées sous le nom de cancer^ etc. Ces divers groupes composent autant de genres morbides dont la thérapeutique a la plus grande analogie. Pour nous, toutefois, les lésions organiques se composent de deux grandes classes : celles dans lesquelles la texture organique ne peut revenir à son état ordinaire sans qu’il y ait un tissu nouveau de produit, et celles dans lesquelles un tissu morbide nouveau est enfanté. Les lésions vitales sont aussi fort nombreuses; elles réunissent toutes les individualités morbides dans lesquelles le dynamisme vivant semble être atteint, ou dont aucune trace anatomo-pathologique ne peut annoncer ni le début, ni le mode d’action, ni même l’existence: ici se rangent les diverses névroses, les fièvres de mauvais caractère, le choléra-morbus, le