De la cicatrisation dans les différents tissus / par Ernest Masse.

  • Masse, Ernest.
Date:
1866
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Credit: De la cicatrisation dans les différents tissus / par Ernest Masse. Source: Wellcome Collection.

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    en 177G que William Cruiksbank vit la continuité des deux bouts d’un nerf pncumogaslrique rétablie par une cicatrice blancbùtre , analogue à du tissu nerveux. L’examen microscopique et l’épreuve physiologique mirent hors de doute la régénération des tubes nerveux dans la cicatrice. Micbaëlis et Fontana confirmèrent, parleurs expériences, les faits observés par Cruiksbank. En 1858, Otto Steinrueck étudia les réunions nerveuses, et démontra une fois do plus les régénérations par de nouvelles preuves anatomiques et phy- siologiques. En 1842, M. Vergés, prosecteur do la Faculté de Montpellier, présenta, comme thèse, une série de recherches expérimentales sur \q% Régénérations nerveuses. L’auteur soumit les différents résultats de ses expériences à MM. Lordat, Dubrneil, Bouisson, Estor, qui furent unanimes à reconnaître a réalilé des régénérations. D’après Steinrueck, le névrilème, après la section, s’bypertropbie et donne naissance à une exsudation de lymphe coagulable, laquelle se transforme en tissu fibro-cellulaire qui réunit les deux extrémités du nerf coupé. C’est dans ce tissu qu’apparaîtront les fibres nerveuses. La cicatrice, d’abord fibreuse, acquiert plus tard, par régénération, l’élé- ment nerveux. La rapidité de cette régénération est très-variable suivant l’âge, l’immo- bilité des nerfs et la distance qui les sépare. Waller, en 1851, reprit l’étude des régénérations à un nouveau point do vue. Waller ne se contenta point d’examiner l’apparition des tubes nerveux dans les cicatrices qui servent à la réunion des nerfs ; il établit, en outre, les conditions diflérentes dans lesquelles se trouvent les tubes nerveux centraux et péripbéiiques après la section. Dés que le bout nerveux périphérique a été soustrait à l’action des centres par la division traumatique du tissu, le tube s’altère dans son entier, jusqu’aux dernières ramifications terminales. Il s’altère par coagulation de son contenu, sa myéline disparaît, son périiiévre fibreux s’affaisse et se plisse.