Du traitement des cancers du rectum par la méthode sacrée, méthode dite de Kraske / par Henri Aubert.

  • Aubert, Henri.
Date:
1890
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Credit: Du traitement des cancers du rectum par la méthode sacrée, méthode dite de Kraske / par Henri Aubert. Source: Wellcome Collection.

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    adoptée, tantôt rejetée, elle tinit par être remise en honneur et pré- férée à la (*.010^111^,(111 moins en France, comme on a pu s’eu rendre compte par les iiaroles du iirofesseur Verneuil. On jieut dire de cette opération comme de heaucoup d'antres d’ailleurs qu’elle a repris une nouvelle faveur grâce aux progrès de l'antiseiisie dans ces dernières années. Patronnée par Lisfranc cpii la régla le premier et décrivit un manuel opératoire S|)(‘cial, elle relonilia presque dans l’oubli, ou jiliitôt fut délaissée à cause des insuccès fréipients et des compli- cations graves et souvent mortelles (ju’elle amenait à sa suite. Il est probable ((ue la plupart de ces insuccès étaient dus à l’absence d’antisei)si(' (jui existait dans les salles d’ojiérations de cette époipie. Le même procédé de Lisfranc exécuté avec les soins minutieux dont on s'entoure partout actuellement s’accompagne d’une moins grande mortalité ipi aulrefois, on peut s’en assurer d’ailleurs en consultant le mémoire que vient de jmblior tout récemment Kuester et von Hergmann. Il a fait 7 oiiérations de Lisfranc, c’est-à-dire des ampu- tations du rectum, les 7 opérés ont guéri, tandis que Lisfranc avait :i décès sur 9 opérés. Comme on le voit, les résultats sont un peu dilférents. Mais avant d’aller i)lus loin, nous pensons ([ue l’on doit rapporter ici brièvement les dilférentes opérations prati(|uées sur le rectum cancéreux. L’bistori(pie a déjà été fait complètement j)ar M. II. Mar- chand dans sa thèse d’agrégation do 187;i, intitulée du Traitement des cancers élevés du rectum par l'extirpation de l'extrémité infé- rieure du rectum. Nous pouvons donc rappeler ici cet bistori(pie. On a parlé souvent de l’extirpation de l’extrémité inférieure du recium et toutes les fois qu’on la cite, on associe les deux noms Faget- Lisfranc. Pour rétablir les faits, nous devons dire que Faget, en 1739, s'est contenté de faire une sinq)le résection des parois latérales du rectum sur une longueur de 1 imuce 1/2, c’est-à-dire de 0,0i centim. environ, en ouvrant un vaste al)cès (jui avait occupé successivement les deux fosses iscbio-reclales. Le maiade guérit parfaitement avec l’intégrité des fonctions de la défécation. 11 n’y eut donc pas d’opé- ration à projtrement parler, mais une simple ouverture d’abcès pro- fond. Lisfranc est donc bien le premier (pii jn*ati(pia, en 182li, l’extirpa- tion d’un rectum avec son cancer, il lit une opération régl(>e, son