Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 22 mars 1842 / par André (Pierre-Luce-Derma).

  • André, Pierre Luce Derma.
Date:
1842
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 22 mars 1842 / par André (Pierre-Luce-Derma). Source: Wellcome Collection.

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    ijui dissout d abord le mucilage, on chaude doucement; peu à peu l’huile se charge du mucilage alors tres-divisé, à mesure que l’eau s’évapore. Les solanées, la ciguë et plusieurs autres substances perdant par la dessiccation au moins une partie de leur principe actif, on estobligé de les employer fraîches; mais comme l’huile n’agit guère que lorsque l’humi- dite disparait, il faut faire bouillir; quand l’eau est évaporée, on diminue la chaleur et on revient a la digestion. Ainsi on pourrait dire que, dans ce cas, la coction n’est qu’une opération préparatoire à laquelle succède la digestion. 11 est clair que ce procédé n’est nullement applicable à des plantes dont on voudrait conserver le principe aromatique. C’est pourquoi, dans la préparation du baume tranquille, on a soin de ne pas faire bouillir avec les solanées les plantes labiées qu’on emploie; mais quand l’huile a été chargée du principe actif des premières, on y met les substances aromatiques à macérer, on passe après et on clarifie. Il faut encore ici, comme pour la digestion simple , contuser d’abord les plantes dans un mortier de bois ou de marbre , on les fait ensuite bouillir jusqu’à dispa- rition de 1 humidité. Jusqu alors l’huile ne risque pas de brûler ; l’eau lui servant de bain-marie et empêchant la température de s’élever à plus de 100°, alors on vient à la digestion comme nous l’avons dit. Ces prépara- tions, en apparence très-simples, demandent cependant beaucoup d’atten- tion et de soin pour être bien faites. Les huiles médicinales composées ne diffèrent des autres qu’en raison du nombre de substances qui entrent dans leur composition , et se préparent de la meme manière, ainsi qu'on a pu le voir par l’exemple du baume tranquille. —-'««SS*e«g»=?=-