Kystes hydatiques du poumon et de la plèvre : étude clinique / par Alfred Williams Hearn.

  • Hearn, Alfred Williams.
Date:
1875
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Credit: Kystes hydatiques du poumon et de la plèvre : étude clinique / par Alfred Williams Hearn. Source: Wellcome Collection.

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    Nous avons cherché avant tout à ne point nous écarter de ]a méthode de l'observation : recueillir les faits observés en tous pays, les relater tous, en cherchant à conserver dans la traduction la physionomie et les nuances par les- quelles les observateurs ont voulu exprimer certaines par- ticularités, tel a été le but de nos efforts. Dans quelques cas nous avons cru devoir présenter à côté de notre traduction, l'expression étrangère, car elle nous semblait entraîner avec elle une idée particulière dont une périphrase eût affaibli l'énergie, et dont la langue française ne nous donne point d'équivalence absolue, ainsi d'ailleurs qu'on peut enjuger par leur rapprochement. Ces recherches nous ont appris que ces kystes si rares en France sont au contraire très-fréquents en Australie, plusieurs médecins de ce pays en ont cité de nombreux exemples, et nous ont fait connaître leur mode de traite- ment très-hardi. Quant aux travaux français et à la plupart des travaux anglais et allemands, nous croyons les avoir compulsés avec soin. M. Teissier, de Lyon, sachant que nous nous occupions de ce sujet a bien voulu nous montrer un de ses clients, atteint de kyste hydatique du poumon, nous en rapportons l'observation et prions M. Teissier d'accepter nos remercie- ments pour sa bienveillante attention. Toutes les personnes qui se sont occupées de recherches bibliographiques connaissent les difficultés dont elles sont entourées, elles nous ont été en partie aplanies par l'obli- geance avec laquelle M. Ollivier nous a donné les indica- tions nécessaires et ses bons conseils. Notre intention était d'abord de donner à cette étude le titre de kystes intra-thoraciques, mais cette dénomination n'eût peut-être pas été suffisamment exacte, car nous ne parlerons ni des kystes du cœur ni de ceux du péricarde,