Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 7 mars 1838, / par A.-F.-A. Stiêvenart.

Stiêvenart, A.-F.-A. (Abel-F.-A.), -1880.

Date:: 1838

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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 7 mars 1838, / par A.-F.-A. Stiêvenart. Source: Wellcome Collection.

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a répondu quils n’y étaient pas en assez grande abondance pour pro¬ duire ce phénomène ; de plus, il y a un dépôt assez abondant de mucus albumineux. Proto-sulfate de fer. 11 donne à la salive une teinte rose- violette. Chlore. 11 fait naître des flocons mucoso-albumineux. M. Schullz, d’après Fourcroy, a prétendu qu’il y avait de l’ammoniaque dans la salive : « Aussi, disait-il, si l’on approche de ce produit de sécré¬ tion un bouchon chargé d’acide chlorhydrique, on voit se produire des vapeurs blanches de chlorhydrate d’ammoniaque. » Celte opinion est gé¬ néralement rejetée; et si l’on répète l’expérience indiquée par le savant que nous venons deciter, on n’obtient pas les résultats qu’il avaitannoncés. Suivant Berzélius, la salive se compose de : eau , 992,9 ; ptyaline 2,9; mucus, 1,4; osmazone, 0,9 ; chlorure sodique, 1,7; soude, 0,2. Selon M. Guibourt, il existe de 1 albumine combinée avec du mucus soluble. J’ai recueilli plusieurs fois du mucus albumineux, et toujours j’obtins une légère teinte verdâtre par son mélange avec l’acide chlor¬ hydrique. Usages internes de la salive. ■— Quelle est la quantité de salive qui s écoule pendant vingt-quatre heures des conduits salivaires ? C’est une question fort uehcate, car il ne s agit pas seulement de faire une esti¬ mation même approximative , mais il faut encore apprécier l’influence si diverse des causes qui agissent sur ces organes. Et tout d’abord , qui serait assez hardi pour oser soutenir que la sécrétion salivaire se fait chez tous les individus avec la même abondance ? Puis il resterait main¬ tenant à examiner l’action directe, les mets plus ou moins épicés, la phonation, la mastication, etc.; il faudrait aussi prendre en grande considération les diverses idiosyncrasies. Ces raisons suffiront, je pense, pour faire regarder comme trop restreints les calculs approximatifs auxquels se sont livfés quelques auteurs, d’ailleurs fort recommanda¬ bles. C’est afin de ne rien omettre que nous allons parler ici des résul¬ tats , qui ne sont pour nous que purement problématiques. Haller dit que Nuck poite à 12 onces la quantité de salive sécrétée pendantvingt- quatre heures. Siebold a adopté cette estimation. M. Mitscherlich a