Quelques considérations sur l'inflammation en général, et sur ses différentes terminaisons, ... / par Pierre Lalanne.

  • Lalanne, Pierre.
Date:
An XIII. (1804.)
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Credit: Quelques considérations sur l'inflammation en général, et sur ses différentes terminaisons, ... / par Pierre Lalanne. Source: Wellcome Collection.

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    tion cia sang ou cle détruire les propriétés vitales dans une partie, peut être considéré comme cause de gangrené# Ce sciait mécaiter de mon surjet , que de vouloir parler de toutes celles c[ui peuvent la produire. Je considérerai seulement ici la gangrené comme la terminaison de l’inflammation, et c’est peut-être, parmi les causes qui peuvent la produire, une des plus fréquentes. L’inflammation peut produire la gangrène de différentes manières : tantôt c’est la violence ou l’intensité de l’engorgement inflammatoire qui, en suffo¬ quant les propriétés vitales dans une partie , détermine la gangrène. Ainsi, par exemple, une personne , à la suite d’un effort violent, éprouve une hernie ; tous les symptômes d’un étranglement par in¬ flammation se manifestent ; les moyens anti-phlogistiques ne peu¬ vent les calmer , le taxis ne peut faire rentrer les parties sorties, l’opération nécessaire pour agrandir l’anneau est trop différée , les symptômes vont en s’aggravant ; enfin, étant parvenus à leur plus haut degré d’intensité, ils disparaissent subitement, et la moitifica- tion a lieu. Tantôt c’est une cause délétère quelconque , ou la na¬ ture même de la maladie qui la produisent, comme on le voit dans les inflammations que l’on connaît sous le nom de malignes. Dans ce cas, la gangrène se manifeste presque tout-à-coup, et la maladie débute tantôt par un frisson plus ou moins violent avec des mouve¬ ments fébriles, comme on l’observe dans’ certains érysipèles ma¬ lins, où la gangrène se montre en même temps qu’elle , ou bien sans aucun de ces phénomènes, comme dans la pustule maligne, le charbon, les bubons pestilentiels, le muguet, etc., etc. 2.° Mortification. La mortification est toujours antécédente à la putréfaction. Il est quelquefois très-difficile de prononcer à priori sur son existence. Mais lorsqu’elle est à l’extérieur, l’insensibilité , le changement dê couleur, la flaccidité des parties, la formation des phîietèiies, l’annoncent. La dépression et la concentration du pouls, la cessation subite des accidents inflammatoires, la prostration des forces, les sueurs froides, le refroidissement des extrémités, la figure décomposée, les déjections fétides, les syncopes fréquentes, une es-