Dissertation sur l'angine tonsillo-palatine de nature simple, (angine tonsillaire, gutturale des auteurs) : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 16 juillet 1827 ... / par E.-A. Caltot, d'Arcis.

  • Caltot, E.-A.
Date:
1827
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Credit: Dissertation sur l'angine tonsillo-palatine de nature simple, (angine tonsillaire, gutturale des auteurs) : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 16 juillet 1827 ... / par E.-A. Caltot, d'Arcis. Source: Wellcome Collection.

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    aucune douleur dans les parties qui en avaient été le siège. Vers les premiers jours de juillet 1826, elle sentit son appétit diminuer, sans autres symptômes , ce qu’elle attribua aux grandes chaleurs qui exis- taient à ce moment. Cette anorexie persistait encore le 14 du même mois, jour où elle partit pour la campagne , et où elle subit les fatigues d’une voiture, pendant plusieurs heures, à l’ardeur d’un soleil très- brùlant. Le soir, elle éprouvait une céphalagie sus-orbitaire. Le len- demain matin 15 , à son réveil, elle sentit de la gêne à la gorge , et de la douleur en avalant ; cette douleur augmenta dans la journée , et il survint de légers frissons, qui furent entrecoupés par de la cha- leur : en même temps elle éprouvait un malaise général, une séche- resse de la gorge , un mal de tête plus violent que la veille ; des nau- sées et des vomissemens de substances amères survinrent pendant la nuit. Le lendemain 16, au matin (second jour de la maladie et le premier où je vis la malade ), la douleur de la gorge, en avalant, était très- vive , et la déglutition se faisait avec peine ; la malade rejetait de la bouche un fluide muqueux peu abondant et mêlé de salive ; la dou- leur de tête était toujours la même ; le pouls était plein , et un peu plus accéléré que dans l’état naturel ; la face légèrement animée ; la respiration était facile ; les urines plus rares et plus rouges que dans l’état naturel ; il y avait constipation. La malade étant placée en face du grand jour, lui ayant fait ouvrir la bouche, et lui ayant déprimé la base de la langue avec l’extrémité aplatie d’un cuiller , le voile du palais était rouge, particulièrement vers son bord libre ; la rougeur se prolongeait jusqu’à la voûte palatine, où elle finissait d’une ma- nière insensible. La luette était très-enflammée. Les deux amygdales étaient un peu plus saillantes que dans l’état naturel ; la membrane muqueuse qui les recouvre était plus rouge que celle du voile du palais ; cette rougeur et le gonflement étaient au même de- gré des deux côtés. Sur les deux amygdales, on remarquait plu- sieurs points d’un gris jatirtâtre , d’une étendue d’une à deux lignes