Dissertation sur l'angine tonsillo-palatine de nature simple, (angine tonsillaire, gutturale des auteurs) : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 16 juillet 1827 ... / par E.-A. Caltot, d'Arcis.

  • Caltot, E.-A.
Date:
1827
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Credit: Dissertation sur l'angine tonsillo-palatine de nature simple, (angine tonsillaire, gutturale des auteurs) : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 16 juillet 1827 ... / par E.-A. Caltot, d'Arcis. Source: Wellcome Collection.

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    forme et va , en décroissant d’intensilé, du cenlre de l’iflammation en s’approchant des parties saines environnantes ; elle commence, aug- mente et finit avec la maladie Cette rougeur est due à la présence de la partie rouge du sang, dans les vaisseaux capillaires blancs de ces parties. Celte surface rouge présente souvent des points blancs ou jaunâtres sur les lonsilles, et des taches légères d’un gris blanc sur ces mêmes tonsilles, le voile du palais et ses piliers. Les points blancs ou jaunâtres qui se remarquent sur les amygdales sont saillans, inégaux , paraissent comme des petits corps implantés à la membrane muqueuse; ils ont un diamètre qui dépasse rarement plus de deux lignes , et sont formés par une substance sébacée. Les taches grisâtres qui se présentent quelquefois sur le voile du palais , ses piliers et les amygdales , ne sont pas saillantes, ne paraissent pas dépasser le ni- veau de la surface libre de la membrane muqueuse; leur forme est irrégulière ; elles ont une étendue plus grande que les points blancs sébacés qui se forment sur les amygdales ; elles paraissent être for- mées par une couche légère d’une substance en partie albumineuse, blanche, versée sur la surface de la membrane muqueuse, qui y est devenue concrète, et qu’on regarde être de même nature que celle qui se forme dans Yangine pseudo-membraneuse essentielle ou diphtè- riejue de M. Bretonneau. Il est un autre cas , dont les auteurs ne parlent pas ; ce sont de pe- tites ulcérations , très-superficielles, qui paraissent être au niveau de la surface «libre de la membrane muqueuse, ordinairement d’une forme arondie ou ovale , d’un diamètre d’une à deux lignes , rarement au-delà de trois ; le plus souvent au nombre de plusieurs , ayant une couleur grisâtre, produite parla matière albumineuse concrète dont nous venons de parler. Ces ulcérations sont plutôt des dénudations de la membrane muqueuse que de véritables ulcérations , parce qu’il n’y a que l’épiderme d’enlevé, et que le reste du tissu de la membrane est intact ; nous avons eu occasion de les voir plusieurs fois, et nous les avons examinées avec l’attention la pius scrupu- leuse : elles ressemblent à des petites taches blanchâtres , dont les