Abrégé du Système de la nature de Linné, histoire des mammaires, ou des quadrupèdes et cétacées. Contenant, 1. la traduction libre du texte de Linné et de Gmelin; 2. l'extrait des observations de Buffon, Brisson, Pallas, et autres célèbres zoologistes; 3. l'anatomie comparée des principales espèces: le tout relatif aux quadrupèdes et aux cétacées les plus curieux et les plus utiles / Par m. J.E. Gilibert.

  • Linné, Carl von, 1707-1778.
Date:
1805
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Abrégé du Système de la nature de Linné, histoire des mammaires, ou des quadrupèdes et cétacées. Contenant, 1. la traduction libre du texte de Linné et de Gmelin; 2. l'extrait des observations de Buffon, Brisson, Pallas, et autres célèbres zoologistes; 3. l'anatomie comparée des principales espèces: le tout relatif aux quadrupèdes et aux cétacées les plus curieux et les plus utiles / Par m. J.E. Gilibert. Source: Wellcome Collection.

    40/572 (page 22)
    se contractant et se dilatant sans cesse , reçoit alternativement une portion du sang dans un de ses réservoirs, le pousse par une artère dans les poumons , qui le renvoient bientôt dans l'autre réservoir du même organe. Par la contraction de celui-ci, le sang est chassé dans un canal qui le distribue dans tout le corps ; ramené par d^autres vaisseaux, les veines, au premier réser- voir , il est de nouveau poussé dans le poumon. Par ces deux circulations non interrompues, les sucs alibiles sont distribués dans tous les organes , et le superflu enlevé, fournit la matière des excrétions. 4.0 La quatrième fonction est b alimentaire ; elle présente l'action de tous les organes de la digestion j savoir , 1 estomac et les intestins, ré- servoirs admirables , dont le ressort et les sucs qui se séparent de leurs glandes , atténuent, di- visent la pâte alimentaire , en extraisent un suc laiteux , qui seul peut être absorbe par les vais- seaux chilifères , qui se réunissant, le versent dans le torrent de la circulation , et de là une partie est portée au cerveau pour fournir la portion la plus tenue et la plus subtile. 5.® Les fonctions génératrices dont les organes, terminant le tronc du corps, semblent leunir en un faisceau les derniers jets de la substance mé- dullaire , qui, combinée avec la corticale , fournit un abrégé de l’individu , comme le nouveau jet ou bourgeon d un arbre , ou 1 œil présente en petit F arbre entier , et peut le produire tel ^ lorsqu’on le sépare. Les organes des sens sont de vraies machines physiques , appliquées aux extrémités de cer- taines branches nerveuses , la plupart assez voi- sines du centre cérébral ou paroît residei le prin- cipe vital, ou le foyer de toutes les sensations.