L'aspiration-succion dans l'extraction myopique du cristallin : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 27 novembre 1901 / par Eric Söderlindh.

  • Söderlindh, Eric, 1878-
Date:
1901
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: L'aspiration-succion dans l'extraction myopique du cristallin : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 27 novembre 1901 / par Eric Söderlindh. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    13/46 (page 11)
    S» de l’iris et arrivait sur le cristallin à travers la capsule pos- térieure ; nous verrons plus loin que l’aspiration mécanique est notablement inférieure à l’aspiration-succion, qui fait l'objet de notre étude. En 1853, Desmartis, cle Bordeaux, préconisa de nouveau l’aspiration-succion et décrit un nouvel instrument essentiel- lement constitué par un tube métallique creux terminé par une aiguille. ^ Malgré les bons résultats obtenus par l’aspiration, celle-ci est, après Laugier et Desmartis, à peu près oubliée par les chirurgiens français au profit de l’extraction ou de la déci- sion. Il n’en est pas de même en Angleterre, où Bouman, Teale, Samuel, Hey, Hucke, Bader, Carter, etc., continuent à pratiquer cette opération, qu’ils jugeaient bonne. Teale décrivit et fit construire un instrument, la « succion curette » qui diffère fort peu de celui qui est aujourd’hui en usage. Nous devons aussi à Bowman un appareil à aspiration mé- canique qui est encore en usage de nos jours. Après plus de trente ans d’oubli, l’aspiration reparaît en France en 1882, etAussetdans sa thèse inaugurale préconise cette opération, dont il vante la facile exécution et les bons résultats. Trois ans plus tard, l’aspiration fut de nouveau remise en honneur par les communications de Coppez et de Redard à la Société française d’ophtalmologie. Coppez communiqua 80 observations de cataractes molles opérées par aspiration; dans 4 cas seulement, les tentatives furent infructueuses. L’auteur laisse au médecin la liberté de choisir entre l’aspiration succion et l’aspiration mécanique. ^Nous essaie- rons de montrer plus loin que ces deux méthodes ne sont nullement équivalentes. Redard, se basant sur les observations des auteurs et sur sa propre expérience, préconisa fortement l’aspiration dans