Dissertation anatomico-acoustique, contenant, I0. Des expériences qui tendent à prouver que les rayons sonores n'entrent pas par la trompe d'Eustache, & qui font connoître une propriété qu'on presque toutes les parties externe de la tête & quelques-unes du col, de sentir ou de propager le son par le toucher. II0. Un essai d'expériences fait à Paris en 1777 sur les sourds et muets de M. l'abbé de L'Epée / Par M. Perrolle.

  • Perrolle, Etienne, approximately 1760-1838.
Date:
1782
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Dissertation anatomico-acoustique, contenant, I0. Des expériences qui tendent à prouver que les rayons sonores n'entrent pas par la trompe d'Eustache, & qui font connoître une propriété qu'on presque toutes les parties externe de la tête & quelques-unes du col, de sentir ou de propager le son par le toucher. II0. Un essai d'expériences fait à Paris en 1777 sur les sourds et muets de M. l'abbé de L'Epée / Par M. Perrolle. Source: Wellcome Collection.

    20/48 (page 20)
    ( %o } auquel des deux convient-il de s’en rapporter ! Quelque parti que l’on prenne dans une quef- tion auffi (impie , je perlîfterai à croire que ceux qui ne jugeront pas fur un feul fait, mais qui ne fe décideront que fur Fenfemble de nos preuves, feront en droit de conclure , ■ I-. Qu’il n’entre point de fon dans l’oreille par les trompes , ou dumoins que dans les cas que nous avons propofés il n’y en entre point, & qu’il n’efî: ni prouvé ni probable qu’il y en en¬ tre dans d’autres circonftances (i), 2,^. Que prefque toutes les parties externes de & faites attention que dans la deuxieme tentative, malgré que l’on mette la montre dans le fond de la bouche , & par conféquent le p^us près pofîlble des trompes , elle ne fe fait point du tout entendre , à moins qu’elle ne touche quelque partie foîide. '' , (i} Nous croyons devoir renvoyer ceux à qui il rede- roit quelque doute fur cette propofition , à un livre ita¬ lien de M. Louis Conventati : cet Ouvrage , • annoncé dans le Journal Encyclopédique du 15 Juillet 1778, parut à Venife à-peu-près dans le temps oiVmes expériences furent connues & approuvées de la Société Royale de Médecine, Dans le livre de M. Conventati on ne trouve aucune expé¬ rience , mais bien une férié de raifonnemens , qui, quoique îrès-dihérens des miens , ne tendent pas moins directement à refufer aux rayons fonores l’entrée par la trompe. Voye^ à ce fiijet ma lettre inférée dans le Journal de Paris du 7 Août 1778, I