Du rapport qui existe entre les kystes de l'ovaire et le ligament large : ses conséquences à propos de l'ovariotomie / par le Dr. Terrillon.

  • Terrillon, O. (Octave Roche Simon), 1844-1895.
Date:
[1883?]
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Credit: Du rapport qui existe entre les kystes de l'ovaire et le ligament large : ses conséquences à propos de l'ovariotomie / par le Dr. Terrillon. Source: Wellcome Collection.

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    pose des sutures péritonéales m’avaient encouragé à agir de la sorte. Ma malade a parfaitement guéri. A côté de ces deux méthodes différentes, ayant toutes deux pour but de ne laisser aucune ouverture à l’abdomen, il existe un autre moyen de parer aux accidents qui pourraient survenir par le fait de l’accumulation dans le péritoine d’une certaine quantité de liquide : c’est le drainage. Ce procédé radical est très rationnel, puisqu’il donne facilement issue au liquide ; aussi a-t-il été employé et recom¬ mandé par un grand nombre de chirurgiens. Le mode d’emploi du drainage a varié beaucoup entre les mains de ces opérateurs ; mais on peut réunir sous trois chefs principaux les procédés d’application. 1° Souvent, un tube à drainage assez volumineux est disposé de façon à plonger entièrement dans le bassin, son extrémité inférieure étant en contact avec la partie saignante du péritoine, l’autre sortant à l’extérieur par l’angle inférieur de la plaie. Ce tube est provisoire ; on l’enlève ordinairement après deux ou trois jours, aussitôt qu’on s’est assuré qu’il ne sort plus de liquide par son orifice extérieur. Une précaution indispensable et très importante à prendre dans ce cas est de préserver l’orifice du tube de tout contact avec l’exté¬ rieur, dans la crainte d’introduire dans le péritoine des matériaux septiques. Aussi doit-on redoubler de précaution dans l’emploi des pratiques antiseptiques. On peut même ajouter qu’il existe, par ce fait, un danger spécial, car il est souvent difficile, dans cette région, à cause du voisinage du pubis et de la racine des cuisses, dont les mouvements déplacent facilement le pansement, d’obtenir une pro¬ tection absolue de la plaie. 2° Le procédé le plus radical consiste à faire un drainage complet au moyen d’an tube qui perfore le cul-de-sac vaginal pour sortir par le vagin. L’écoulement des liquides se fait ainsi plus facilement par la partie déclive du cul-de-sac péritonéal. Mais ce moyen offre un inconvénient grave, qui est de laisser la cavité péritonéale en com¬ munication avec le vagin par l'intermédiaire du tube à drainage* Cette communication est une source de dangers, à cause de la diffi¬ culté qu’on éprouve à tenir cette région dans des conditions d’an¬ tisepsie complète. La durée de ce drainage est variable; cependant la plupart des chirurgiens qui y ont eu recours l’ont supprimé au bout de quelques jours, après s’être assurés que la plaie péritonéale ne donnait plus de liquide. 3° On pourrait, dans quelques cas, employer un procédé qui se trouve indiqué dans une observation de M. Péan (Thèse de Urdy, 1874, p. 56).