Philippe Hecquet. Line engraving by J. Daullé, 1742, after Marie-Anne Chéron, Mme. Belle.

Previous title, replaced November 2023 : Philippe Hecquet. Line engraving by J. Daullé after Mme. Lebelle. UkLW.

1742

1 print : engraving

Philip. Hecquet D. Reg. et ancien Doïen de la Fac. de Med. de Paris. Né à Abbeville le 11 Fev. 1661 et mort à Paris le 11 avril 1737. Dans son art, il n'oublie rien / Pour sonder à fonds la nature; / Mais la science du Chrestien / Lui parut toujours la plus sûre. / A ces deux traits, lecteur, augure / Qu'il fut grand médecin mais plus homme de bien. Le Belle pinx. J. Daullé sculp.

Marcel Roux, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle, Bibliothèque nationale, Département des estampes, tome VI, Paris 1949, p. 84, no. 50 ('50. "Philip. Hecquet D. Reg. et ancien Doïen de la Fac. de Med. de Paris. Né a Abbeville le 11 Fev. 1661 et mort a Paris le 11 avril 1737". En buste, de tr. q. à dr., en costume de docteur. En marge, sous le titre, 5 vers: "Dans son art, il n'oublie rien [etc.]", puis les signatures: "Le Belle pinx. J. Daullé sculp." H. 0m 111 x L. 0m086. L'état décrit, 6 épr., … Delignières, no. 25. Frontispice de l'ouvrage de Philippe Hecquet: La médecine, la chirurgie et la pharmacie des pauvres (Paris, 1742, 3 vol. in-8vo.) … D'après une note ancienne publiée par Delignières, ce portrait fut exécuté à l'insu de Philippe Hecquet, qui s'était toujours refusé à se laisser peindre. On usa de ruse: Marie-Anne Chéron, femme d'Alexis-Simon Belle, et peintre en miniature, connaissait le médecin. Elle avait la faculté de peindre de mémoire. On la mena chez le docteur sous prétexte de le consulter. Elle eut le temps de l'examiner et, de retour au logis, elle en fit une esquisse, qu'elle acheva après quelques autres visites. Alexis-Simon Belle, son mari, en fit ensuite "la copie en grand et l'on ne se cacha plus de M. Hecquet qui vit que sa résistance avait été vaine et qui se prêta, quoiqu'à regret, au besoin que le peintre avait de sa présence pour donner les derniers coups à ce portrait". Celui-ci existait encore en 1810 chez M. Hecquet d'Orval, "dont le père l'eut, pour un tapis de pied, de M. Lennel l'aîné, qui l'avait eu de sa tante, Melle Le Sergent, petite-nièce dudit Ph. Hecquet".')

R. Burgess, Portraits of doctors & scientists in the Wellcome Institute, London 1973, no. 1336.1

Wellcome Collection 4096i