De l'ostéite tuberculeuse primitive de la rotule : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 6 avril 1906 / par Jean Orsoni.

  • Orsoni, Jean, 1876-
Date:
1906
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Credit: De l'ostéite tuberculeuse primitive de la rotule : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 6 avril 1906 / par Jean Orsoni. Source: Wellcome Collection.

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    (( L’ablation de la rotule est faite suivant deux procédés dif- lérenls, suivant l’âge du malade, suivant que le noyau os- seux de la rotule reste encore enveloppé de toutes parts dans une atmosphère cartilagineuse, ou que l’ossification a gagné la face profonde du périoste, ce qui n’arrive qu’après la dou- zième année. » Chez les adultes et chez les enfants, après douze ans, la rotule est enlevée suivant un procédé inspiré par la méthode sous-périostée. Le genou étant ouvert largement, la rotule renversée en haut, de manière à faire regarder la face arti- culaire en avant, on incise la synoviale et le périoste au ras de leur attache rotulienne, puis on détache le périoste et le tendon avec la rugine, en entamant superficiellement la sur- face osseuse. En opérant ainsi, on conserve la continuité du ligament rotulien avec le tendon du triceps par l’intermédiai- re des faisceaux tendineux pré-rotuliens ; on conserve aussi le périoste. » Chez les jeunes enfants, dont la rotule est encore carti- lagineuse au-dessous du périoste, le procédé opératoire est avantageusement modifié. Il n’est plus question de détacher le périoste. On attaque l’os par sa face articulaire avec la cu- rette, on enlève le tissu osseux intégralement, jusqu’à ce que le cartilage de la face antérieure soit mis à nu. Comme ce cartilage, ainsi évidé, offre la forme d’une coquille concave en arrière, on abrase ses bords avec le bistouri, afin d’obtenir une surface à peu près plane, au lieu d’une surface creuse. La couche cartilagineuse ainsi conservée, plus ou moins épaisse selon l’âge de l’opéré, procure un double avantage. Sa présence rend plus solide, plus parfaite l’union du liga- ment rotulien avec le tendon tricipital. De plus, comme elle est destinée physiologiquement à s’ossifier dans la suite, elle assure la reproduction de la rotule, ainsi qu’Ollier l’a fait observ^er. On verra, du reste, que la rotule peut se reproduii'e