Supplément aux deux rapports de MM. les Commissaires de l'Académie et de la Faculté de Médecine, et de la Société Royale de Médecine. [Sur le magnétisme animal / Anon].

Eslon, M. d' (Charles-Nicolas), 1750-1786

Date:: 1784

Credit: Supplément aux deux rapports de MM. les Commissaires de l'Académie et de la Faculté de Médecine, et de la Société Royale de Médecine. [Sur le magnétisme animal / Anon]. Source: Wellcome Collection.

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$les moyens ordinaires , dans la crainte de la tuer ; c'etait fon expreffon : en effet , dans la matinée la malade remplit trois grandes jattes d’une bile poracée , & fix garde-robes plus abondantes que trois fortes médecines n'auraient pu les procurer. Ces évacuations firent tomber la fiévre un peu, dégagerenr fenfiblement la tête, & procurerent à la malade un tel foulagement que le Médecin ordinaire s'écria, en voyant le Magnétifeur arriver le foir pour recommencer fon opération.: Wous avez fait un miracle ; notre malade ef fauvée ; pas encore, répondit-il , 1l y a beau- coup à faire. Il la magnétifa de nouveau ; la nuit ne fut pas abfolument mauvaife , la douleur de côté pañla à l'épaule & au bras, .ce qui rendit ces parties perclufes pendant plus de huit jours. La malade fut magnétifée exaétement pendant quinze jours : les évacuarions fe foutinrent abondam- ment pendant tout ce tems , & étaient d’une telle féridité que tous les bijoux & meubles dorés de la malade en ont été ternis. Enfin, à laide de {a limonade , du firop de vinaigre, de petit lait & des bains , fa fanté s’eft parfaitement rétablie. Signé, à Paris le 20 Août 1784. Me, le PRINCE. Déclare que depuis neuf mois elle éprouvait une oppreflion & une toux confidérable : on la traitait comme afthmatique. Elle eft venue chez M. Deslon il y a un an. Elle n’a eu ni crife ni convulfion ; feulemenr elle fentait , quand on la magnétifait , l'oppreflion augmenter. | : | Âu printems dernier elle à joui d’une patfaite fanté, & fe croyant parfaitement guérie , elle a ceflé pendant un ‘mois environ d'aller au traitement ; mais fes oppreflions & fa toux lui ayant repris, elle a pris le parti de reprendre le traitement. Signé, le 28 Août. 1784. M. BLANCHARD DE VILLERS. Certifie avoir été guéri par M, Deslon , en huit jours de tems , d’une fiévre tierce qu'il portait depuis trois mois. Biller de [a main non figné. Son Domeftique à été guéri de même , de pareille maladie. Le Jeeur LAMBERT, âgé de foixante-un ans. _ Déclare.qu'il a été attaqué d’hémorroïdes Auantes qui furent froifiées à cheval ; que depuis 1758, il s'établit une tumeur qui venait de tems ‘en tems à fuppuration , des maux d’effomac , un mal-aife dans les entrailles , des douleurs dans les reins, qui montaient jufques dans. les aiffelles. | | 1] à été au Magnétifme le 7 Juillet dernier. Dans la premiere quinzaine fes douleurs ont été plus vives, mais 1la$