Supplément aux deux rapports de MM. les Commissaires de l'Académie et de la Faculté de Médecine, et de la Société Royale de Médecine. [Sur le magnétisme animal / Anon].

  • Eslon, M. d' (Charles-Nicolas), 1750-1786
Date:
1784
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Credit: Supplément aux deux rapports de MM. les Commissaires de l'Académie et de la Faculté de Médecine, et de la Société Royale de Médecine. [Sur le magnétisme animal / Anon]. Source: Wellcome Collection.

    37/84 (page 33)
    M. HOURRY , Médecin: Déclare avoir eu une obftruction à la raté d’un volume confidéra- ble, qu'il eft venu au traitement, jaune, maigre , ayant de tems en. tems une fièvre lente & des digeftions très-laborieufes: qu'il y eft depuis près de. quatre mois ; qu'aujourd'hui 1l digere très - bien, que la rate eft beaucoup diminuée, qu'il eft moins décharné, quoiqu'il n'ait pris aucun remede, pas même de crème de tartre. Le Magnétifme ne lui à produir qu'unlécer flux de ventre & quel-. ques tranchées. Signé le 31 Août 1784. ts | | M. THOMA4S5s MAGNINES, Médecin, Je fus attaqué en 1780 d’un forte obftrudtion à Ja rate, Dans l'hiver 1783, je donnai mes foins À beaucoup de malades attaqués d’une fievre putride épidémique, & j'en fus moi-même atta— qué le 15 Janvier de cette année : j'échappai à cette fievre , mais il me refta une forte chaleur d’entrailles » & la rate fe dilara tellement L qu'elle occupait tout lhypocondre gauche, & s'étendaitau-delà de l’om- Bilic. Vers la bafe elle était recocvilliée fenfiblement, & élevait les tégumens de plus de deux pouces. | | Je vins chez M. Deslon le 22 Juin dernier. Je ne fentis rien. dans les quatre premiers jours. Mais le cinquieme, je fentis de la cha- leur aux hypocondres , j’eus une légere colique, & l'après-midi, une diarrhée chargée de beaucoup de bile. Cette diarrhée dura une douzaine de jours fans me fatiguer, La jauniffe du corps, difparut totalement ; celle du vifage diminua confidérablement, La rate devint douloureufe, & left fenfiblement davantage quand on me magnétife ; mais elle eft moins dure : les urines qui étaient toujours claires , dépofent un léger fédiment. De tems à autre, j'ai une lécere diarrhée, je mange le tri- ple depuis que je fuis le Magnétifme, & fans que mon eftomac éprouve le moindre dérangement, ijè J'ufe de la crème de tartre depuis huit jours ; je n'ai pas le genre nerveux aflez fenfible , pour avoir pu monter mon imagination , au point d’occafionner le mieux que j éprouve, Je fuis même venu au baquet avec l’incrédulité la plus marquée, & je ne me fuis cru moi- même qu'après m'être examiné bien attentivement. Ce n’eft qu'après uné müre réflexion que je me fuis rendu à être perfuadé de l'influence de cet agent fur moi. Signé le 1 Septembre 1754, M, lABBÉ BIENAYMÉ. Déclare avoir été affecté depuis dix ans de maux de tête continuels l | < ps #