Supplément aux deux rapports de MM. les Commissaires de l'Académie et de la Faculté de Médecine, et de la Société Royale de Médecine. [Sur le magnétisme animal / Anon].

  • Eslon, M. d' (Charles-Nicolas), 1750-1786
Date:
1784
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Credit: Supplément aux deux rapports de MM. les Commissaires de l'Académie et de la Faculté de Médecine, et de la Société Royale de Médecine. [Sur le magnétisme animal / Anon]. Source: Wellcome Collection.

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    # même dans les circonftances qui m'en caufaient. Excepté fous le foleil . Rs À. ; QE : ardent des Antilles & de l'été d'Efpagne ; je n'ai jamais éprouvé autant de bien être & de foulagement qu'aujourd'hui. J’en conclus que le Magné- celle-ci peut être confidérée comme principe de vie & de confervation des corps organifés. Je crois .ce fupplèment encore fufceprible d’être porté beaucoup plus loin, & ne l'ai jamais trouvé aufli actif que je l'aurais defiré , n'en ayant obtenu que trois ou quatre fueurs bien caraétérifées ; mais j'en ai vu procurer de très abondantes à plufeurs perfonnes’ par ce moyen. Il a principalement agi chez moi par les felles , m'ayant fait rendre beaucoup de glaires , & toujours fans douleur ou avec très-peu de douleur. J'ai dit que j'étais habituellement conftipé , & je ne le fuis plus. À DA Je crois ne rendre ici que juftice à M. Deflon ,_je crois lui devoir infiniment de reconnaiflance , car ce n’elt pas en quelques mois & avec fi peu de fuite, qu'on peut guérir complettement des maux de quinze années , & probablement cela n’eft même pas très-fouvent Soffible Enfin À je tiens pour affuré que l'avantage de conferver ou réparer une machine humaine aufi bien qu’elle peut l'être , ne réfultera jamais ni du Magné- tifme animal , ni d'aucun moyen quelconque , fans y joindre fur tous les points , cette modération foutenue qui cara@érife la vraie fagelle, & qui fans doute elt, comme elle, auffi rare que defirable. On m'’accufera de prévention & de prétention , ce qui eft.bien pis , fi je difais que le Magnétifme animal difpofe à cette forte de philofophie pratique , en rapprochant toute notre maniere d'être , d’un jufte équilibre : Cette vétité n’eft pas encore müre & a befoin de beaucoup de tems & d'expériences pour fe naturalifer parmi nous. J’oferais cependant promettre aux perfffleurs de ne pas me laiffer enfler de trop d’orgueil, quelque flarté que ie fulle de l'honneur qu'ils me feraient en fe moquant bien fort de moi ; mais je n'ai pas tout à l'heure tant d'ambition , & je men tiens à certifier les avantages phyfiques & directs qülij'ai moi-même éprouvés & expofés ci-deffus» Fait à Paris, ce 28 Septembre 1784, Signé , le Comte de FONTETTE SOMMERY, : LÉ C0 M. le Pav'as s ae Te dois entiérement au Magnétifme animal , adminiftré par M. Def. lon , l'amélioration marquée de la fanté de ma femme , & la guérifon parfaite de ma fille, Ma femme était tombée, en 1770 , dans l’état le plus fâcheux & le lus inquiétant, par les fuites d’une maladie de nerfs. Je confultai alors M. Tiflot : il confeilla des bains auñfi froids qu’on pourrait les foutenir , & un réoime plus faftidieux que difficile à fuivre ; ma femme , toujours dirigée par fes confeils , prit conffamment & fans aucune interruption , c des .