Supplément aux deux rapports de MM. les Commissaires de l'Académie et de la Faculté de Médecine, et de la Société Royale de Médecine. [Sur le magnétisme animal / Anon].

  • Eslon, M. d' (Charles-Nicolas), 1750-1786
Date:
1784
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Credit: Supplément aux deux rapports de MM. les Commissaires de l'Académie et de la Faculté de Médecine, et de la Société Royale de Médecine. [Sur le magnétisme animal / Anon]. Source: Wellcome Collection.

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    plus d’empire dans les falles de traitement que dans tous les autres lieux où les hommes fe trouvent raflembles. Si MM. les Commiflaires daignent lire nos certificats , ils conviendront de bonne-foi que cette reflource qu'ils ont imaginée pour combattre le Magnétifme , eft bien faible. L’imitation qu’ils admettent, fuppoferait que tout fe-reffemble dans les effets du Magnétifme : que les maladies, les crifes, les fenfations, les cures feroient abfolument les mêmes ; & cependant il ny a rien de plus varié que les effets “ RER C'eft encore ce que prouvent nos certificats. | Refle imagination. Tout le ROME en a plus où moins, & malheur ! à ceux qui en font tout à fait dépourvus. Sur ce point deux fentimens fe font formes , celui des ma- fades magnétifés, & celui des hommes qui n’ont aucune idée du Magnétifme, parce qu'ils ne l'ont vu que par les yeux de MM. les Commiflaires. Quant à ceux-ci , leur conclufon a été bientôc prife. Sans autre examen, ils ont jugé que tous ceux qui fe font magné- tifer font des foux, & que s'ils fe croient guéris ; c’eft leur imagination qui le leur perfuade. Ils n’ont diftingué ni l'en- fant , ni le vieillard , ni le pauvre, ni le riche , ni l'homme de génie & l’homme Pro & borné, Ils ont tout mis dans la même cathégorie ; ils ont vu partout le délire de limagina- tion. + À l'égard . pre magnécifés, il n’en eft pas un {eul qui ne fe foit dit à lui-même: il ne que MM. les Académiciens & les Médecins aient une terrible dofe d' imagination , pour en voir par -tout les effets. Quoi ! fi le Magnétifme me