Du lagophthalmos paralytique et de son traitement par la tarsorrhaphie centrale : thèse pour le doctorat en médecine / par Olivier (Aristide).

  • Olivier, Aristide.
Date:
1883
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Credit: Du lagophthalmos paralytique et de son traitement par la tarsorrhaphie centrale : thèse pour le doctorat en médecine / par Olivier (Aristide). Source: Wellcome Collection.

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    culaire palpébral. Quelle preuve a-t-on de l'atteinte subie par ce nerf ganglionnaire, en dehors de la paralysie du muscle? L'hypothèse émise par Broadbent a été bien plus facilei^icut acceptée. D'après cet auteur, les fonctions de l'orbiculairc per- sisteraient dans l'hémiplégie complète au même titre celles des muscles des yeux, du tronc et du larynx, muscles dont les mouvements sont associés et bilatéraux. On pourrait admettre l'existence de commissures qui relieraient les noyaux des nerfs moteurs de ces muscles et qui permettraient au noyau sain de suppléer en partie le noyau détruit. Il est en effet digne de re- marque qu'il est assez fréquent de voir des hémiplégiques qui sont dans la nécessité de fermer les deux yeux simultanément. Il leur est impossible de contracter l'orbiculaire du côté paralysé sans contracter en même temps celui du côté sain. L'intégrité de l'orbiculaire ne serait donc assez souvent qu'apparente. M. Coingt (1), pour prouver cette apparence d'intégrité, a recours à un procédé employé déjà par Legendre. On invite les ma- lades atteints d'hémiplégie cérébrale à teniî leurs yeux fermés et on essaie avec le doigt de soulever les paupières supérieures; la résistance qu'on éprouve est inégale. Elle est moindre du côté paralysé que du côté sain. L'intégrité aibsolue du muscle orbiculaire estévidemmciit moins fréquente qu'on ne l'avait cru. Nous ne pensons pas cependant qu'elle soit aussi exceptionnelle que 0. Berger (2) vient de l'affir- mer. Car, il n'est pas rare d'observer des hémiplégiques géné- raux qui peuvent contracter isolément l'orbiculaire correspondant (1) Th. Paris, 1878. (2) Centralbl. f. Ner., 1879. Olivier. 2