De l'expression de la face dans les maladies des organes contenus dans les cavités thoracique et abdominale : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 1er. août 1820 ... / par Jean-Pierre Pigarche, de Saint-Cloud.

  • Pigarche, Jean-Pierre.
Date:
1820
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Credit: De l'expression de la face dans les maladies des organes contenus dans les cavités thoracique et abdominale : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 1er. août 1820 ... / par Jean-Pierre Pigarche, de Saint-Cloud. Source: Wellcome Collection.

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    ( >3 ) II n’est pas sous l’influence delà volonté; c’est lui qui découvre les émotions que nous éprouvons et que nous voudrions cacher : il est certains individus cependant chez lesquels il se laisse plus facilement pénétrer pru’ le sang ; la plus légère cause suffit pour occasionner une coloration Irès-vive ; chez d’autres, au contraire, l’habitude du mensonge, une tranquillité imperturbable, semblent le meure à l’abri de toute altération. . . . Et ne suis point de ces femmes liardies, Qui 5 goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais. Un grand nombre de causes agissent sur les vaisseaux capillaires de la face; toutes celles qui augmentent l’action du coeur détermi- nent une coloration plus étendue, plus vive. Dans les maladies, la couleur de la face peut être d’un rouge vif, d’un rouge foncé, livide, plombé , d’une tçihte plus ou moins jaune, verdâtre, ou d’une pâleur complète. Les vaisseaux lymphatiques sont plus abondans, plus développés chez l’enfant et la femme que chez l’adulte et le vieillard; lorsqu’ils sont très-développes, la face est molle et peu expressive. Les nerfs de la face sont fournis par la troisième, la quatrième, la cinquième et la septième paire cervicales; ils établissent de nom- breuses sympathies avec les difTérentes parties de l’économie. La peau de la face est plus fine, plus délicate que cdle du reste du corps. Elle présente un grand nombre de plis qui dépendent les uns des muscles, qui, par leurs contractions, entraînent la peau avec eux; les autres de l’absence du tissu laminaire. Les plis formés par les contractions répétées des muscles sont tou- jours perpendiculaires à la direction de ces muscles, comme on le voit au front, aux paupières, etc. Les plis formés par l’absence du tissu laminaire se remarquent aux joues, etc. ^ Les sourcils, le bord libre des paupières sont garnis de poils dont