Contribution à l'étude des formes rénales de la fièvre typhoïde et en particulier de la forme hématurique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 5 juin 1907 / par Henri Broussegoutte.

  • Broussegoutte, Henri, 1883-
Date:
1907
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Credit: Contribution à l'étude des formes rénales de la fièvre typhoïde et en particulier de la forme hématurique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 5 juin 1907 / par Henri Broussegoutte. Source: Wellcome Collection.

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    laires glomérulaires. La capsule de Malpighi a subi des lésions profondes et elle a un aspect ratatiné et noirâtre. Tous les tubes contiennent des débris fibrineux plus ou moins décolorés provenant du sang épanché. .>lodiûcation des urines D’après Albert Robin, dans la forme rénale de la lièvre typhoïde» la succession des teintes jaune ocreux, rougeâtre, jaune rouge, jaune brun hémaphéique, aboutit rapidement à une coloration semblable â celle que prend l’urine dans la néphrite parenchymateuse aiguë ; elle devient brightique ou d’un rouge sanguinolent qui masque presque absolument le vert lorsque le liquide est renfermé dans un grand bocal ». Dans d’autres cas l’hémoglobinurie ou l’hématurie produisent la coloration rouge intense que l’on constate. Quant à la quantité, elle est indépendante de la composition de l’urine très variable. Et nous verrons plus tard que pré- cisément un des facteurs les plus essentiels du pronostic est constitué par l’abondance des urines même albumineuses. Albert Robin insiste sur ce facteur du pronostic, quand il dit que » la forme rénale de la fièvre typhoïde est l’une des plus graves, que ses urines ont un ensemble de caractères qui permettent de la diagnostiquer facilement et que, par consé- quent, l’existence de ces urines dans une Qèvre typhoïde est d’un pronostic funeste. Or, il ne faut pas ériger cette signi- fication en thèse absolue. Deux observations (une de Hardy, l’autre de Gublerj la controuvent. Ces observations ne tien- draient rien moins qu’à enlever aux urines brightiques de la fièvre typhoïde toute leur importance pronostique, s’il n’était pas possible de trouver dans les caractères memes de l’urine des signes distinctifs entre les formes rénales mortelles et