Contribution à l'étude des formes rénales de la fièvre typhoïde et en particulier de la forme hématurique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 5 juin 1907 / par Henri Broussegoutte.

  • Broussegoutte, Henri, 1883-
Date:
1907
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Credit: Contribution à l'étude des formes rénales de la fièvre typhoïde et en particulier de la forme hématurique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 5 juin 1907 / par Henri Broussegoutte. Source: Wellcome Collection.

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    mixte (loiiL les lésions onl été bien décrites pur M. Kiéner ù l’occasion de l’autopsie d’un malade mort de lièvre ty- phoïde à forme rénale et dont l’observation a été publiée dans un mémoire de M. Sarda. « La néplirite interstitielle est caractérisée par la prolifération du tissu conjonctif qui sépare les tubes. On y voit des cellules conjonctives nom- breuses dont la présence explique le volume de l’organe; autour de certains glomérules, la prolifération conjonctive va jusqu’à la sclérose, et celle-ci est assez prononcée pour étouffer le glomérule qu’elle entoure. La néphrite paren- chymateuse est à lésions complexes, certains groupes de tubes sont le siège.d’une hémorragie abondante qui les remplit depuis les glomérules jusqu’aux pyramides Au niveau où l’hémorragie s’est produite l’épithélium est aplati et presque linéaire. Dans l’intérieur se voient quelques cellules desquamées qui ont conservé leur noyau. Dans quelques glomérules, le sang refoule le bouquet vasculaire et remplit plus ou moins la capsule de Bowmann dont l’en- dothélium a proliféré. » La même prolifération s’observe sur l’épithélium des bouquets glornérulaires. Les tubulis ont généralement con- servé leur épithélium ; mais tandis qu’en plusieurs points, les cellules ont encore leur noyau très net, en d’autres il a disparu. On voit partir des cellules vers la lumière du tube de petites boules hyalines, les unes encore adhérentes, les autres libres. Certaines cellules ont subi la nécrose de coagu- lation de Weigert, d’autres ont, au contraire, un noyau volu- mineux en voie de prolifération, d’autres contiennent deux noyaux. On dirait que l’agent pathogène, qu’il soit le bacille ou son produit de sécrétion, a agi en quantité variable sur les cellules, produisant ici une simple irritation, là une nécrose complète. » Lorsqu’il y a eu hématurie, le sang provient des capil-