Recueil d'observations physiologiques et cliniques sur les eaux minérales de Vals (Ardèche) suivi d'une note géologique et paléontologique sur Vals et ses environs / par m. le docteur Jourdan.

Clermont, Docteur (J.-L.-Numa)

Date:: [1867]

Credit: Recueil d'observations physiologiques et cliniques sur les eaux minérales de Vals (Ardèche) suivi d'une note géologique et paléontologique sur Vals et ses environs / par m. le docteur Jourdan. Source: Wellcome Collection.

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$d'un soulèvement particulier, ayant une direction toute spé- ciale. Ces soulèvements, réputés classiques, sont au moins au nombre de vingt. Les soulèvements que nous venons de faire connaître se sont tous produits suivant une seule direction, la direction nord-sud inclinant un peu du nord-est au sud-ouest. C'est dans ce sens que se sont fracturés pour la première fois nos Gneiss. Il semble que ces points de premières fractures sont toujours restés les plus faibles: ils ont continué jusqu'aux terrains les plus récents, jusqu'aux terrains quaternaires, à se fracturer dans tous nos principaux bouleversements ter- restres. DES CHANGEMENTS DE CLIMATS QUE LE PAYS A EPROUVES La température de nos pays a éprouvé de grands change- ments depuis la solidification des premières couches terres- tres, mais ces changements tout en étant pour nous des chan- gements locaux, ont été le résultat d'une cause générale qui a fait sentir son action sur l'ensemble de notre globe. Il de- vient dès lors bien difficile d'apprécier à leur juste valeur nos changements successifs de climats, sans tenir compte de cette cause générale qui les a produits. L'hypothèse que notre terre a d'abord été un globe fluide par ignition et dont les couches superficielles se sont solidi- fiées ultérieurement de manière à constituer l'écorce terrestre n'est presque plus une hypothèse: elle est admise aujour- d'hui par tous les hommes d'étude, comme une réalité non controversable. L'aplatissement des pôles; le renflement à l'équateur ; les matières en fusion vomies du sein de la terre par les volcans anciens et les modernes ; les eaux thermales d'autant plus chaudes qu'elles émergent de profondeurs plus grandes ; enfin la chaleur des couches de la terre qui va régulièrement croissant, à raison d'un degré par 29 mètres$