Recueil d'observations physiologiques et cliniques sur les eaux minérales de Vals (Ardèche) suivi d'une note géologique et paléontologique sur Vals et ses environs / par m. le docteur Jourdan.

  • Clermont, Docteur (J.-L.-Numa)
Date:
[1867]
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Credit: Recueil d'observations physiologiques et cliniques sur les eaux minérales de Vals (Ardèche) suivi d'une note géologique et paléontologique sur Vals et ses environs / par m. le docteur Jourdan. Source: Wellcome Collection.

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    328/354 (page 322)
    On y a trouvé quelques fragments de tortues et des osse- ments d'oiseaux qui paraissent avoir appartenues uns à un Courlis, les autres à un Harle. Les ossements des mammifères y sont très rares ; on ne pourrait citer jusqu'à présent, et encore avec doute, que des restes deRongeurs et d'Amphytragulus.Les Amphytragulus étaient de petits ruminants voisins duChe-vrotain portemusc, qui habite aujourd'hui sur les plateaux de l'Asie centrale. Ces terrains d'eau douce assez anciens, qui se trouvent, comme on vient de le dire, sur la berge nord-est de notre bassin, dans les anfractuosités et les collines du massif des Coirons, n'ont pas été suffisamment étudiés. Ils seront, pour celui qui pourra y consarer du temps, une source de décou- vertes, surtout en plantes fossiles. On a plusieurs fois mentionné les couches mésocéniques dont nous venons d'indiquer les fossiles, comme des cal- caires d'eau douce : c'est là une grande erreur, qui n'a pu provenir que d'une étude beaucoup trop incomplète. Ce ne sont pas des couches calcaires, mais bien des couches ex- clusivement siliceuses et exclusivement composées de carapaces de végétaux microscopiques dits infusoires fossiles. Ces couches, d'un blanc assez pur et douces au tou- cher, ne donnent aucune effervescence par l'acide nitrique. Plongées dans l'eau, elles surnagent jusqu'à ce qu'elles aient absorbé une quantité d'eau assez considérable. Cette absorption se fait rapidement. Il en est de même dans les acides nitrique, sulfurique et chlorhydrique. Les couches siliceuses que nous avons étudiées au point de vue des carapaces de végétaux microscopiques dont elles se composent, sont celles du Mont Charray, près du col de l'Escrinet. Nous y avons trouvé très abondamment la Gal- lionella distans ; abondamment une espèce d'Arthrodesmus ou de Dictyocha, ainsi que les Navicula gracilis, glans et trinodis ; assez abondamment les genres Pijxidicula et Eunotia. Dans une proportion bien plus faible les genres CccconeiSj Gomphonema, Cocconema, Achnanthes, Fra- gillaria, Actynocyclus.