De l'albuminurie ou hydropisie causée par maladie des reins : modifications de l'urine dans cet état morbide, à l'époque critique des maladies aigues, et durant le cours de quelques affections bilieuses / par Martin Solon. Avec planches coloriées.

  • Martin Solon.
Date:
1838
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: De l'albuminurie ou hydropisie causée par maladie des reins : modifications de l'urine dans cet état morbide, à l'époque critique des maladies aigues, et durant le cours de quelques affections bilieuses / par Martin Solon. Avec planches coloriées. Source: Wellcome Collection.

    29/502 (page 21)
    de l’albumine dans le mélange. Cette action, beaucoup plus sensible encore quand on agit sur du sérum et de l’eau, est également très- remarquable, lorsqu’on opère sur burine morbide contenant de l’albumine. Nous l’a- vons vue se manifester sur les urines de la maladie de Bright, étendue de beaucoup d’eau ; nous l’avons trouvée évidente dans quelques cas de fièvre typhoïde, de pleurésie et de gastro-entérite, où burine avait pris momen- tanément le caractère albumineux. Que l’on commence par verser l’acide ou le prussiate , tant que l’un ou l’autre est seul il n’y a pas d’action; mais aussitôt que les deux corps se trouvent en contact dans burine albumineuse, v • - b à l’instant même le trouble se produit. L’action de ces réactifs ne suffit cependant pas à elle seule pour conclure à l’existence de l’albu- • ,\> mine, car ils précipitent le mucus, ainsi que le dit M. Berzél ius. Le calorique et l’acide • ' nitrique sont préférables. Les acides très-concentrés coagulent en géné- ^ raî l’albumine. Parmi eux l’acide nitrique jouit ^ au plus haut degré de cette propriété. Nous le verrons, c’est un bon réactif à consulter. L’a- cide oxalique ne produit point le même résultat, mais on peut l’employer dans les maladies de Bright très-intenses pour reconnaître la mar- che de l’affection. Voici pourquoi. A mesure que la maladie augmente de gravité, burine