Epithélioma papillaire ou déciduome de la trompe? / par E. Mériel.

  • Mériel, E.
Date:
1908
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Credit: Epithélioma papillaire ou déciduome de la trompe? / par E. Mériel. Source: Wellcome Collection.

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    RECUEIL DE FAITS TROIS CAS D’HYSTÉRECTOMIE CÉSARIENNE POUR STÉNOSE DU VAGIN (1) Par M. Kedarnath Das, Professeur d’obstétrique à l’Ecole de médecine Campbell de Calcutta. Observation I. (Sténose compliquée de fistule vésico-vaginale)v — Une Bengalaise, âgée de 35 ans, en travail, entre à l’hôpital Campbell, le 8 septembre 1903. Elle est accouchée pour la première fois en 1881, à l’âge de i3 ans : la tête fœtale estdemeurée deux jours entiers à la vulve avant que l’on intervint avec le forceps. Au bout de dix à douze jours, on a constaté une incontinence d’urine. Deux ans après, la malade est entrée à l’hôpital Eden et y a séjourné trois mois, durant lesquels on tenta, à trois reprises, sans succès d’ailleurs, la restauration de la fistule. Huit ou neuf ans plus tard, elle redevint enceinte ; elle avorta au sixième mois, et le fœtus ne put être extrait que morcelé ; la malade garda le lit quatre mois et finit par se rétablir. Ses règles étaient régulières, mais de moins en moins abondantes. Quand je vis la malade chez elle, deux mois environ avant son. entrée à l’hôpital, elle en était au septième mois de sa troisième gros- sesse. Elle portait une large fistule vésico-vaginale, dont le bord pos- térieur était rétracté en arrière par du tissus'jcicatriciel représentant le vagin ; au fond de celui-ci était une petite fossette qui pouvait être considérée comme représentant l’orifice utérin. Quelques portions seulement de la muqueuse vaginale restaient saines, mais il n’exis- tait aucun vestige du col. L’accouchement par les voies naturelles paraissant impossible, je pensai que le mieux était de laisser la grossesse aller jusqu’à terme et de pratiquer alors une hystérectomie césarienne. Je demandai qu’on m’amenât la malade à l'hôpital une quinzaine de jours avant le terme, au moindre symptôme de début du travail. Néanmoins, on me pria d’aller la voir chez elle le 8 septembre iqo3, à 2 heures de l’après-midi, alors qu elle était en travail depuis plusieurs heures déjà. Elle fut admise à l’hôpital Campbell le plus rapidement possi- ble, et je pratiquai, à 6 heures du soir, l’hystérectomie césarienne. (1) Communication à la section obstétricale de la Société royale de médecine (14 avril 1908). — Traduitde l’anglais par M. L. Pikrra.