Mémoire sur les sels arsenico-ferriques naturels de la Dominique.

  • Blanchin.
Date:
[1876?]
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Licence: Public Domain Mark

Credit: Mémoire sur les sels arsenico-ferriques naturels de la Dominique. Source: Wellcome Collection.

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    Sauf de rares exceptions, c'est chez les jeunes filles que l'on rencontre la chlorose sans signe de phlegmasie; et si la malade est exempte de lésions organiques, si elle n'est ni tuberculeuse, ni scrofuleuse, on constate seulement des phénomènes nerveux dans les fonctions digestive, circula- toire et cataméniale ; le sang est appauvri, il contient moins de globules rouges ; mais, en résumé, tous les accidents paraissent se produire sous l'influence d'une perversion de l'innervation. Quand l'affection se relie à une diathèse tuberculeuse, rachitique, scrofuleuse ou rhumalique, elle n'est plus qu'un épiphénomène, et réclame le traitement de ces mêmes diathèses. Or, les dragées de la Dominique conviennent aux trois premières, ainsi que nous le verrons plus tard. Quand la chlorose existe dans son état de simplicité, la beauté des formes se conserve d'autant mieux que la mala- die guérit assez promptement par l'emploi sagement combiné des amers, des ferrugineux et des sédatifs du système nerveux. Les dragées de la Dominique répondent encore on ne peut mieux aux diverses indications qu'on cherche à remplir par l'emploi de ces agents médicinaux. L'anémie, au contraire, atteint les deux sexes et tous les âges ; elle offre, parmi les caractères les plus saillants, une débilité et une maigreur générales, la pâleur ou mieux la blancheur de la peau, différente de celle que donne la chlorose. L'état anémique est accidentellement produit par une hémorrhagie ou une maladie préexistante ; des pertes cataméniales abondantes en sont souvent la cause et aussi la conséquence ; quelquefois, elle est acquise sous l'influence d'un milieu délétère ou d'un régime insuffisant; elle est plus voisine de la cachexie et peut y conduire en peu de temps; enfin, à moins qu'elle ne soit la suite d'une hémor- Miagie accidentelle, elle est assez longue à guérir. Le sang, dans ces deux états morbides, éprouve une déglobulisation notable ; mais il y a souvent polyménorrhée