Aide-mémoire médico-légal de l'officier de santé de l'armée de terre : ouvrage dans lequel sont traitées toutes les questions de droit relative à la médecine, à l'opération médicale du recrutement, et aux devoirs que les officiers de santé ont à remplir dans les diverses positions ou ils sont placés ... / par F.-C. Maillot ; et J.-A.-A. Puel.

  • Maillot, François Clement, 1804-1894.
Date:
1842
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Credit: Aide-mémoire médico-légal de l'officier de santé de l'armée de terre : ouvrage dans lequel sont traitées toutes les questions de droit relative à la médecine, à l'opération médicale du recrutement, et aux devoirs que les officiers de santé ont à remplir dans les diverses positions ou ils sont placés ... / par F.-C. Maillot ; et J.-A.-A. Puel. Source: Wellcome Collection.

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    phalange macédonienne était composée de fanlassinS) et les légions romaines comptaient peu de cavaliers. Il en a été de même de ces hordes de barbares qui ont inondé le midi de TEurope au moyen-âge. Ce ne fut que vers la fin de cette lugubre époque que les nobles entre- tinrent des compagnies d''hommes à cheval : telle a été Torigine de nos régiments de cavalerie. ^infanterie régulière date, en France, du régne de Date Charles VII, qui institua en \kkk les francs-archers, de Charles VIL Ce ne fut que sous Françoisl.^^^ en 1554, qu''on forma 7 légions, chacune de 6000 hommes; elles prenaient les noms des provinces qui les avaient fournies. Ces légions étaient i 1.° Normandie; 2.° Bretagne ; 5. Picardie ; k.^ Champagne; 5.° Nivernais; 6.° Provence, Dau- phiné, Limousin^ Auvergne; 7.° Guyenne eiGascogne. Cest de 1536 que date Forigine des régiments Les régiments français. François Z.® avait été obligé de dégarnir la , datent T^. 1. „ . T,T . ^^ François I.^* Picardie pour aller au secours de Marseille y assiégée par Charles-Quint. Huit des principaux seigneurs lui offrirent de lever 500 hommes à leurs frais pour garder cette province. Ce corps rendit des services tels, qu''ilfut maintenu sous le nom de régiment. On créa ensuite les régiments de Champagne , de Piémont, dé Navarre, etc. Chez toutes les puissances, comme en France, Tin- fanterie aujourd'hui se divise en infanterie de ligne et en infanterie légéreé Chez nous, ces deux infanteries ont le même armement, les mêmes manœuvres ; d'où il suit qu'on peut indifféremment placer les mêmes hommes dans Tune et dans l'autre. Il n'en est pas de même pour les chasseurs à pied. La spécialité de leurs manœuvres, les services qu'ils sont appelés à rendre en campagne, imposent nécessairement des conditions particulières qu'il ne faut jamais perdre de vue dans leur recrutement. C'est ainsi qu'indépendamment d'une 2