Memoire sur ces questions : quelle est la cause prochaine des epidemies? Dépendent-elles de miasmes particuliers répandus dans l'air ou communiqués par le contact des individus, ou sont-elles seulement le résultat d'intempéries, d'alternatives de températures contraires aux fonctions du systême transpiratoire? Est-il prouvé que les exutoires soient un préservatif des contagions épidémiques? / par M. Joullietton.

  • Joullietton, Joseph.
Date:
1809
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Credit: Memoire sur ces questions : quelle est la cause prochaine des epidemies? Dépendent-elles de miasmes particuliers répandus dans l'air ou communiqués par le contact des individus, ou sont-elles seulement le résultat d'intempéries, d'alternatives de températures contraires aux fonctions du systême transpiratoire? Est-il prouvé que les exutoires soient un préservatif des contagions épidémiques? / par M. Joullietton. Source: Wellcome Collection.

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    celles propres à chaque saison 9dont les caractères particuliers sont alors moins évidens , et leur fait prendre une lorme mixte et équivocfue dans laquelle, néanmoins , une observation atten- tive sait démêler ses traits dominans. Ainsi on remarque , non- seulement des constitutions de saisons, mais encore d années; et peut-être que ces dernières , assujéties à un ordre qui nous est inconnu , reparaissent dans des périodes que les observa- tions réunies de plusieurs lustres pourront faire découvrir par la suite. C’est par là qu’on peut expliquer plusieurs maladies catastatiques , étrangères aux saisons dans lesquelles elles pa- raissent. Ainsi la diathèse inflammatoire prend quelquefois en été la place de la diathèse bilieuse : ainsi cette dernièi e com- plique les maladies muqueuses et inflammatoires , et domine dans le tems où elle aurait du cesser. Mais , jusqu ici, on voit toujours la raison suffisante ou probable de 1 existence de ces maladies , dans la nature de la constitution physique de 1 at- mosphère qui a précédé, et les derangemens delà transpiration dûs à h intempérie des saisons , produire comme cause pio- chaine les phénomènes morbifiques observés. Il n en est pas de même dans ceux qui nous restent à examiner. La classe des maladies générales ou populaires , que nous appelons proprement épidémiques , a sans doute des rapports de ressemblance avec la précédente ; mais aussi certains traits particuliers etsaillans l’en distinguent assez , pour que 1 on re- connaisse entre elles une différence qu'indiquent et leur inva- sion, et leur nature et leur mode d’existence. Les maladies de ces deux classes altèrent particulièrement et primitivement la vie organique ; les altérations qu’elles produisent dans la vie de relation , ne sont le plus souvent que secondaires. On peut dis- tinguer dans l’une etl’autre quatre ordres communs d'affection : Le premier ordre comprend les maladies qui se rapportent à l’affection prédominante du système sanguin. Le deuxième , celles qui résultent de l’affection du système muqueux. Le troisième , celles que détermine l'affection de l’appareil biliaire. Le quatrième , celles qui dépendent de l’affection des nerfs et des muscles de la yie organique. Mémoire. B