Memoire sur ces questions : quelle est la cause prochaine des epidemies? Dépendent-elles de miasmes particuliers répandus dans l'air ou communiqués par le contact des individus, ou sont-elles seulement le résultat d'intempéries, d'alternatives de températures contraires aux fonctions du systême transpiratoire? Est-il prouvé que les exutoires soient un préservatif des contagions épidémiques? / par M. Joullietton.

  • Joullietton, Joseph.
Date:
1809
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Credit: Memoire sur ces questions : quelle est la cause prochaine des epidemies? Dépendent-elles de miasmes particuliers répandus dans l'air ou communiqués par le contact des individus, ou sont-elles seulement le résultat d'intempéries, d'alternatives de températures contraires aux fonctions du systême transpiratoire? Est-il prouvé que les exutoires soient un préservatif des contagions épidémiques? / par M. Joullietton. Source: Wellcome Collection.

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    encore en état de faire disparaître l’influence de la saison pré- cédente . la constitution molle et affaiblie de l’automne ; la santé et les maladies propres à cette saison continuent donc , en changeant peu à-peu de caractère ; elles ne participent plus de celles de l'été , elles commencent à se montrer sous l’aspect inflammatoire propre à celles du printemps. C’est ainsi qu’on voit régner , au commencement de l’hyver , les maladies pituiteuses, putrides, dégagées de la complication bilieuse, et qu’à la fin de cette saison , ces mêmes maladies se corn pliquent avec la constitution sanguine ou 1< s phl< gmasies. A 1*équinoxe du printemps . les corps animés sont abondam- ment pénétrés de la force generale La vie s’exerce avec pléni- tude , et les corps doués d une constitution qui ne se trouve point en rapport avec cette énergie vitale en sont incommodés et éprouvent des maladies qui y sont analogues , telles que les inflammations , les hémorragies , des éruptions cutanées, des douleurs dans les articulations', qui sont autant d effets de l exaltation des forces vitales , et peu à peu la diathèse san- guine , se compliquant avec la bilieuse, les fièvres à type tierce paraissent. Le solstice de l'été arrive , et tous les êtres vivans recevant, avec la même énergie , 1 influence de cette force qui a cru continuellement et qui est parvenu jusqu’à son maximum , et avant consumé leur vigueur matérielle, au lieu de Y exaltation des forces vitales , on voit régner leur exœstuation Les mala- dies bilieuses qui en dérivent compliquées au commencement avec le' inflammations du printemps , se mêlent à la fin avec la constitution muqueuse , adynamique , ataxique . qui va com- mencer à 1 équinoxe d automne , et qui . pendant cette consti- tution , sera I effet de l’épuisement des forces vitales par leur exœstuation dans la constitution précédente. Ce court exposé est justifié par ces sentences d’Hippocrate : L. hvver fait disparaître les maladies de l'été . et U été celles de / hy ver; ce sont principalement les changement de teins qui engendrent les maladies; et par cet aphorisme de Vallésius : JVLoroi pressentes à prœteritâ temporum couda one fluunt; accipiunt vero etiam dij/erentiam à conditione prœsentis ; quare utriusque opportet haùere rationem.