Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 janvier 1841 / par Joseph-Casimir Maunier.

  • Maunier, Joseph Casimir.
Date:
1841
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 janvier 1841 / par Joseph-Casimir Maunier. Source: Wellcome Collection.

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    rraulres ont été appelées légères, et ôn à distingué celles qui entraînaient une incapacité deiravail pendant plus de vingt jours et celles qui étaient guéries dans un espace de temps moins considérable, le blessé pouvant en peu de jours se livrer à ses occupations ordinaires. Ces distinctions sont utiles et importantes à connaître , par la raison qu’elles permettent au médecin de présenter, dans un rapport, les circons- tances des lésions dès organes ^ sous le point de vue choisi par le légis- lateur. Un individu succombe à une blessure; on est appelé pour constater si cette blessure était mortelle de sa nature, ou si des circonstances par- ticulières ont concouru à ce résultat fâcheux. Une arme, par exemple , est enfoncée dans la poitrine d’un sujet et cette arme rencontre un ané- vrysme: l’aiileiir dé la blessure n’est-il pas responsable de la mort qui est survenue? Il est responsable, car, sans la circonstance morbide le blessé serait mort par suite d’une pareille blessure quelles auteurs regardent comme nécessairement mortelle. CfepBddant il <10 faut pas oublier qué le daügerdes blessures ne peut être jugé qü’indiViduellenient} què par Conséquent oes divisions* sous le rap- port nlédical^ perdent beaucoup de leur importance. Il serait facile de citer deb exemples de blesSureS jugées mortelles qui ont très-bien guéri, .et de blessures légères qui ont ehtràîné là mort^ Bien dés réflexions seraient nécessaires pour développer tout ce qu’il y a d’important dans l’étude des blesburesj je me bornerai à ees généralités incomplètes, d’abord parce que je n’ai pas à m’occuper des blessures en général i ensuite parte que bien dés questions pourront être éclaircies par le simple ekposé des dangers que peuvent entraîner les blessures des testi- ëulés. L-ü qiiestidn qui m’est poséfe paraît simple au premier aperçu ; mais, si l’on réfléchit, ou y trouvé un caractère complexe qui lui est inhérent d’une manièi'e eh quelque sorte forcée, fet voici comment je formule ma pensée : les testibules offrent à étudier ce qu’offre tout autre organe en fait de blessure; mais, à cause de leur fonction de sécréter le sperme, les testi- cblfes he fent pks seulement partie de l’isdividn > la vie de l’espèce leur est ihtiùîèmentliée.